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LETTRES MISSIVES


enfans ont assez sejourné à Paris, à cause de la petite verole qui y court, et que je veux qu’elle les renvoye dés lundy. A Dieu, mon amy. Ce x° novembre, à Fontainebleau.

HENRY.

[1607.] —— ll novembre. Cop. — B. I. Suppl. fr. Ms. 1009-:1. (D’après l'autographe qui était dans les manuscrits le Tellier-Lonvois.) [AU DUC DE SULLY.] Mon amy, Sur ce que le s’ de Montigny, de Bretagne, m’a faict ° entendre que la mère de Constantin Chevalier, qui a cy-devant résigné l’abbaye de Saint-Guedan en mon pays de Bretagne, à son fils l, poursuit de faire que le procès, qui pour raison de ce a esté par moy renvoyé en mon conseil d’Estat pour y estre jugé, soit renvoyé en mon grand conseil ou aultre lieu, contre ce que j’ay promis au dict Montigny. je vous fais ce mot pour vous dire que je desire que le dict procés soit jugé en mon dict conseil, et que jusques au jugement definitif d'icelui,la saisie et sequestre des fruicts de la dicte abbaye demeure. A quoy vous tiendrés la main, et à la conservation de son bon droict, comme cbose que je veux et desire. A Dieu, mon amy. Ce xi novembre, à Fontainebleau.

HENRY.

[1607.] - il ; Novnunan. —1"=. Imprimé. - CEconomie.s royales, édit. orig. t. III, chap. 26. [AU DUC DE SULLY.] Mon amy, Pour response à la vostre du jour d’hier, laquelle je receus le soir mesme avec celle de m“‘° de Montglat, et du Grand, mon procureur a St Germain en Laye, à elle je vous diray que je trouve Voyez ci-dessus les lettres IX et X du milieu de 'année, et celle du 30 octobre.