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I • - DE HENRI IV. 383 [1607.] —» 2 Novnmnas. -1l"“. Orig. autographe. — Archives des Médicis, légation française, liasse IV. Copie transmise par M. le ministre de France à Florence. A MA TANTE ET BONNE NIEPCE LA GRANDE DUCHESSE DE TOSCANE. Ma tante et bonne niepce, La cognoissance que j’ay de l’aH’ection que vous me portés et la part que je sçay que toute vostre maison a au bien qu’il plaist à Dieu de m’envoyer m'a tousjours fait croire et esperer de vous ce que j’en ay receu par la venue du marquis de ' Bevilaqua ; car` la naissance de mon fils le duc dlOrleans vous ayant ' apporté le contentement que vous me mandés par luy, je luy ay. bien ° particulierement declaré le ressentiment que _]’en ay, aussy b1en que le desir qui me demeure de vous pouvoir faire paroistre, et à tout ce qui vous touche, les efïects de ma bonne volonté aux occasions qui s'en oliriront à ` Vostre nepveu et bien bon oncle, Ce 1_]° novembre, à Fontainebleau.

HENRY.

[1607.] — io Novnmnna. ` Imprimé.-- OEconomic.s royales, édit. orig., t. III, ch. 26. [AU DUC DE SULLY.] i Mon amy, La saison n’est plus propre de tenir mon fils le Dauphin et mes autres enfans à Noisy. Cest pourquoy je vous fais ce mot pour vous dire que je veux qu'ils retournent à Sainct—Germain—en-Laye, où il n’y a plus de danger, et pour’ce adviser avec mad° de Monglat du jour pour les y faire ramener, empruntant. pour cest ellet de la royne Marguerite sa litiere, laquelle je nfasseure qu’elle prestera fort volontiers ; puis vous avés celle de m a femme et les carrosses, et ce — qui sera necessaire pour faire porter tout le reste de leur equipage. Je vous en laisse le soin. Vous dires à mad" de Verneuil que mes