[1607.] — 31 ooroisan. — II"".
Imprimé. - rqyales, édit. orig. t. II, ch. 51.
[AU DUC DE SULLY.] i
Mon amy, J’ay veu ce que vous avés escript à Iïllë de Villeroy pour
vostre venue icy. Je seray fort aise de vous voir et dlemployer ces _
trois ou quatre jours de festes à vous entretenir. Partant, venés des
demain, s’il est possible ; pour le reste, je le remettray quand vous
' serés en ce lieu, et à ce que vous dira mon cousin de Rohan. A Dieu,
m-on amy. Ce dernier octobre, à Fontainebleau.
B 1607. — 2 uoveueus. — I". Orig. — Archives des Médicis, legation française, liasse 3. Copie transmise par M. le ministre de France à Florence. i A MON ONCLE LE GRAND DUC DE TOSGANE. Mon Oncle, Pour la part que vous avés à mes bons succés, _i’ay tousjours creu que la naissance demon lils le duc d’Orleans vous apporteroit plus de contentement qu’à aucun aultre de mes amys et alliez ; mais le tesmoignage que vous en avés voulu adjouster aux pre- cedentes demonstrations que vous m’en aves faictes, en nfenvoyant le marquis de Bevilaqua, pour en faire avec moy l’ol1ice de con_iouis sance de vostre part, m'a esté si agreable que je ne puis que je ne vous en remercie par ceste-cy, en vous ollirant et renouvellant les asseurances de la continuation de la bonne volonté que je vous porte, ` de laquelle je desirerois q u’il s’oH’rist quelque bonne occasion de vous faire paroistre les eH’ects, ainsy que j’ay plus particulierement declaré au dict marquis : priant Dieu, mon Oncle, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le if jour de no- vembre :607. `
saumur.
