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LETTRES MISSIVES
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plus grande que j’aye jamais eue. J’acheterois vostre presence beau- coup, car vous estes le seul à qui j’ouv1‘e mon cœur, et de qui je reçois par les advis plus de soulagement. Il n’y va ny de l’amour ny de la jalousie ; c'est affaire d’Estat. Hastés vos aflaires pour revenir le plus tost que vous pourres. M. de Sillery m’y_ sert, mais il n’a pas Tesprit assez fort. Vous pouvés bien juger vers qui c’est. Ceste dureté d’esprit me sera à la fin insupportable. Je vous donne le bon soir.

HENRY.

. • [1607.] — 8 ooroene. —I'°. Orig. autographe. — Fonds Béthune, Ms. 9138, ('ol. A3. Cop. — Suppl. fr. Ms. IOO9-la. A MADAME DE MONGLAT. Mad° de Monglat, Je receus la vostre par ce porteur, par lequel j’ay entendu, et ce qu’il m’en a dict, la santé de mon fils et de mes enfans telle que je la desire, fors celle de ma fille aisnée, laquelle est un peu indisposée. Je croy, comme vous me le mandés, que ce ne sera rien, et m' du Laurens escrit son advis au s" Joyau. Cependant ma femme et moy continuons au desseing que nous vous avons mande, qui est d’aller, demain disner à S‘ Clou, où vous amenerés mon fils, laiSsant ma lille à Noisy, puisqulelle est mal. A Dieu, mad° de Mon- glat. Ce v11j° octobre, _à Paris. . ` HENRY. [1607.] — 8 ocroimn. —IIm*=. Orig. autographe. —— Musée britannique, biblioth. Harléienne, Ms. 7008, fol. 2ln/1. j.. Transcription de M. Delpît. [AU PRINCE DE GALLES.] . Mon Ne veu, Envo ant en An leterre le baron de Hal e our l’of- [ . P Y . g Y P lice de condoleance ue 'e veux faire avec mes frere et sœur le ro ' Cl J J et la royne de la Grande-Bretagne, de la mort de ma mepce votre _