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DE HENRI IV. 369 [1607. — 6 ocroBr.E.‘] — II°‘°. Imprimé.-- OEconom.ies royales, l. III, c. lâ et ch. 26 *. [AU DUC DE SULLY.] Mon amy, J’ay receu vostre lettre pour le faict du prince d’Es— pinoyâg je l’ay envoyé visiter trois fois : il regrette fort son Prere’* et œ _ ne fait que pleurer. Ceux du quartier de la Bastille le voudroient animer contre le comte de Sainct-Patti _iugés—en le subject, lequel ' estoit il y a huict jours à Calais quand ce combat s’est Fait. J’ay en- voyé querir Bours. Mon lils est hors de danger, Dieu mercy ; mais il m’est arrivé un deplaisir domestique qui me donne une fascherie la ‘ Date fournie par un ancien ms. des vinces—Unies des Pays Bas et le roi d’An- (Economies royales. gleterre. Le prince d`Épinoy mourut le ° Cette lettre se trouve imprimée deux 8 septembre 1635. Fois dans les Oblconomies royales. " Henri de Melun, marquis de Biche- ° Guillaume de Melun, prince d'E~ bourg, frère puîné du prince d`Épinoy. pinoy, marquis de Ricbebourg et de Bou venait d`être tué en duel ai Amiens par hais, vicomte de Gand et de Beaussart, M. de Bambures. (Voyez ci dessus la lettre connétable et sénéchal de Flandre, grand du 1 5 septembre à M. de Rambures.) bailli de Hainaut, chevalier de la Toison- ° Voyez la première lettre de la ini- d’Or, était né en 1580 de Pierre de Melun, septembre, à Sully, qiwrenait un grand prince d’Epinoy, et d'Hippolyte de Mont- intérêta tout ce qui tou’cliait la maison de morency. Les biens de son père, conlis- Melun, avec laquelle il avait un lien de ques par le roi d’Espagne, à la suite du parenté, car Anne de Melun, sa grand'- soulèvement des Provinces~Unies, furent mère, qui avait apporté dans sa famille la donnés en 158li à Robert de Melun, son terre de Rosny, était fille d’Hugues de oncle. Celui-ci étant mort sans enfants, les Melun, vicomte de Gand, arrière grand- biens et les titres qu’il devait à cette con- oncle du prince d'Épinoy. Il se montra fiscluon passèrent au prince de Ligne, très-bon parent envers ce jeune seigneur, qui avait épousé Anne de Melun, sa et, par Vintérôt quil sutinspirer en sa fa- sœur, et qui prit ainsi le titre de prince veur à Henri IV, il contribua puissam- 4 d’Epinoy _jusqu’en 1602. Guillaume de ment à le faire rentrer dans ses biens. Les Melun rentra alors dans ses biens pater- Ollconomies royales, ou il est fréquem- nels par une transaction avec le prince ment question du prince d'Épinoy, four- de Ligne, transaction que conlirmèrent nissentila preuve de l’active persévérance et garahtirent successivement Yarchiduc de Sully à le recommander. et Varchiduchesse, Louis XIII, les Pro- Lsrrass ne mami : iv. — vn. !t7