[ l60 '7 . — SEPTEMBBE. î] —V‘“°.
Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. •
[AU CONNÉTABLE
couvnamzuv. ne wvcunnoc.]
Mon Cousin, L’edict que j’ay faict expedier par vostre advis pour
la creation des oflices de lieutenans diocesains du prevost general de
mon pays de Languedoc et leurs grefliers, qui se sont exercez cy-de-
vant par les commissions du dict prevost general, ne pouvoit recevoir
aucune difliculté au registrement que je me promettois qui en seroit
faict en ma court de parlement de Thoulouse, le prevost Daugno
` nfayant promis de s’accommoder en cela à mon intention. Par tant,
je vous prie le faire entendre à ma dicte court et vous employer à me
moyenner le contentement que _i’en attends de l’entremise de vostre
auctorité pendant que vous estes par delà; vous asseurant que, outre
que cela ne peut apporter que de la dignité à ma justice et du bien
à mon service, comme vous mesmes avés bien recogneu, vous ferés
chose qui me sera tres agreable et dont je vous sçaurai tres bon gré :
priant Dieu, mon Cousin, qu'il vous ayt en sa saincte et digne garde.
[ 1607. — snrrnmnnxi. ] —VI‘“°. Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. [A M. D’AUGNO, pnnvosr DE muvcucnoc.] Mons’ d’Augno, Je vous feis, à vostre dernier voyage pres de moy, assez particulierement entendre ce qui estoit de mon intention pour la creation en tiltre d’oflice de vos lieutenansdiocesains et leurs grelHe1 s ; et n’estimois qu’il se peust rencontrer aucune dilliculté au .‘ Voyez ci—après la lettre du 16 octobre au connétable, d'après un original date.