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LETTRES MISSIVES


ayt donné nouvellement un fils ; et m’en suis bien voulu conjouir avec vous par ceste cy, pour le plaisir que [en reçois et la honne volonté que je vous porte, ainsy que [ay dict au s' Wideniaker, par le, retour duquel et par le memoire que je luy ay faict bailler, vous • serés amplement informé de mes intentions. C’est pourquoy je m’en • remettray à _luy pour vous renouveller les asseurances de mon ° aH’ection et du contentement que [auray de vous en tesmoigner les effects en toutes occasions, ainsy que vous entendrés du dict Widema— [ ker plus particulierement, comme aussy ce qui a esté faict pour vos aultres allaires, qui ont esté accommodées en conformité de ce que vous en avés desiré. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde.

HENRY.

[1607. — sE1>‘rEMB1ua :. ] - II"". A Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. [ [A M. .......... '] Mon Cousin, J’ay receu la lettre que vous m’avés escripte le xv111° aoust, touchant Passignation que vous me demandés en l’année prochaine ; sur quoy ayant resolu de faire consideration, pour y fa- voriser vostre contentement autant qu’il me sera possible, je m’en souviendray lorsque je me feray representer l’estat des debtes d’Alle— magne, à Yacquittement desquelles [entends qu’il soit pourveu ; desi- ‘rant vous faire cognoistre combien [estime la continuation de vostre aflection, et auray à plaisir de vous tesmoigner les eH’ects de la mienne en toutes occasions. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde.

HENRY.

‘ Cette lettre est écrite à l’un des princes d’Allemagne auxquels Henri IV devait de Vargent. '