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LETTRES MISSIVES


. assignation, sur les deniers dont vous me parlastes, de la somme de dix-huict mille soixante livres, à quoy se montent les parties que je luy dois, retirant de luy mon espée de pierreries et les papiers qu’il a pour la dicte somme, le faisant depescher promptement, pour ce que je desire qu’il s’en aille. Vous me renverrés mon espée. A Dieu, h mon amy. Ce XIXO septembre, à Paris. _

HENRY.

1607. — 20 SEPTEMBBE.—l'°. Orig. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 9093, fol. A3. A MON COUSIN LE DUC DE MONTMORENCY, i couvnnmaua nr Mon mzucrnmiw cmvnnax, mv LANGUEDOC. Mon Cousin, S’en retournant le s' president de Vignollesl en sa charge, et prenant son chemin pour passer vers vous, je ne l’ay pas voulu laisser partir sans qu’il vous portast de mes lettres, tant pour vous asseu- rer de l’estat de ma santé, qui est toujours tres bonne, Dieu mercy, que pour vous dire comme je luy ay aussy donné charge, en passant . par aucune des villes du Languedoc, d’y veoir de ma part les princi- paulx de mes subjects de la religion pretendue reformée, et leur faire entendre la creance que je luy ay pour ce donnée, dont il vous rendra compte. Et me remettant à luy de ce que _j’aurois à vous dire ' davantage sur ce subject, je ne vous en feray ceste-cy plus longue que pour prier Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le xx° jour de septembre 1607.

HENRY.

- ronesr. ‘ Jacques de Vignolles, seigneur de Cornouteral, d'Arques, etc. président à Castres,' en la chambre de l’Edit.