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' DE HENRI lV. 353 [1607. —— vnas LA rm nuour. ] — II". Cop. —Archives de M. le marquis de la Grange. i i [A M. DE VILLARS.] Mons” de Villars, Le Roy de la Grandeilîretagne, mon bon frere, m’a faict sçavoir quîil m’envoye des daims piesl, et suis encore incer- tain si ceux qui en ont esté chargez les feront aborder au Havre— de— Grace, à Bouen2 ou Dieppe ; mais en.cas qu’ils arrivent en vostre gouvernement, prenés garde qu'ils soyent bien recueillis et traictez, et donnés ordre qu’ils soyent incontinent et doucement apportez jus- ques en ma ville de Paris, ou je pourvoyerai a les faire recevoir, et . VOUS fCI`8y Sç3VOlI‘ CB est de IDBS intentions. Eli, IDG I’CII]8l.l8l'1lL vous d’y apporter tout le soin et diligence que merite Yaflection que j'ay de voir les dicts daims rendus à bon port pres de moy, je ne vous en feray la presente plus expresse : priant Dieu, Mons' de Villars, ' qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. ` HENRY. ’ Au sujet de cet envoi de daims, M.de ordre de les envoyer recevoir à Dieppe ou la Boderie dit, dans une lettre à M. de au Havre, il luy en enverra devant la lin Puysieux, du il ; juillet 1607, en racontant de Testé. » une chasse du roi d’Angleterre à laquelle ’ En ellet, M. de la Boderie ajoutait : il avait assisté : «A la fin de la conversa- « Possible les ferons-nous bien conduire tion et de la chasse, le dit roy me dit que jusqu`à Rouen, et de là, par un autre ba- M. de Vitry luy demandoit des daims teau, sa Majesté les peut tirer en telle _ pour sa Majesté, et qu’il estoit bien marry qu’il luy plaira de ses maisons, ou bien qu’il ne l’avoit sceu plus tost, parce qu'il Fort proche. ¤ Dans la prévision de cet en- luy en auroit envoyé des petits, qui sont voi jusqu°à Rouen, le Roi écrivit à M. de maintenant trop avancez pour les pouvoir Sainte-Marie, bailli de cette ville, une prendre sans les gaster, mais qu’il tera lettre toute semblableà celle qu`0n lit ici bien prendre des grands, qui, en ellect, à M. de Villars. Les cahiers de M. de la serontbeaucoup meilleurs pour faire race ; Grange nous ont conservéïune et Tautre. _ et que si sa dicte Majesté veut donner C r.i ;r rnrs ni ; unmu xv. — vn. lz5 C