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DE HENRI IV. S!13 celle d’aujourd’huy, que ce laquais nous a rendue, sinon que ma ` femme et moy sommes resolus de ne croire aulcuns bruits qui pour- roient courir de la santé de nostre fils que ce que vous nous en manderés, de façon que, comme de ce coste-là nous nous en repo- sons sur vous, 'vous debvés faire le mesme, que vous n’ad_jousterés foy àvquoy que ce soit que l’on vous die ourescrivet, si ce n‘ost nous. Bonsoir, Mons" de Souvré. Ce xviif aoust au- soir ; à Monvceaux. ” HENRY. ` [l607.]— — ig Aoûr. Orig. autographe. — Biblioth. imp. de Saint-Pétersbourg, Ms. 887, lettre 26. Copie transmise par M. Allier. i A MONS“ DE BELLIEVBE. ` CHANCELIEB DE FRANCE. Mons" le cbancellier, Je vous ay cy-devant escript pour l’oHice de controlleur de mes elligies et poinçons 1, allin qu’il fust baille à celuy qui seroit le plus capable, par la preuve qui seroit faicte de son experience et capacité, suivant ce qui auroit esté remonstré par ceulx des monnoyes. Toutesfois, j’ay esté adv-erty que sans faire la dicte preuve on auroit faict recevoir(extraordinairement l’un de ceulx qui poursuivoient le dict estat : ce que je ne peux croire, veu que j’avois faict entendre ma volonté. Et pour ce, je desire estre informé de la verité, ailin d'y remedier, si cela `estoit, avec l’advis qui m'en sera , donne par vous, ainsy que j’ay donné charge a Beringhen, qui vous rendra ceste—cy, de vous dire de ma part- Sur ce, je prie Dieu. vous avoir, mons" le chancelieryen sa saincte et digne garde. Ce x1x° aoust, à Fontainebleau. . . _

HENRY.

’ ' Voyez ci-dessus la lettre du 23 juillet.