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LETTRES MISSIVES


matin escript à m' le garde des sceaux pour vous faire entendre ce qui est de nostre volonté et intention, je desire qu’elle soit suivie ; aussy j’espere estre vendredy prochain, Dieu aidant, à Paris, où vous apprendrés par ma bouche ce que vous desirés scavoir sur le subject de la vostre : et ceste—cy n’estant à aultrefin, je ne vous en diray da- vantage, pour prier Dieu vous avoir ; mons' le president, en sasainte et digne garde. Escript à Monoeaux,, le Xllje-jOI.lIX d’aoust 1607 au soir.

HENRY.

[1607.] — 15 Aoû'!'. Imprimé. — œconomics royales, édit. orig ; t. III, p. 120. [AU DUC DE SULLY.] ‘ Mon amy, Sur l’advis que je viens tout presentement de recevoir de mad° de Montglat, comme la peste est à Saint-Germain- en- Laye, je vous depesche Frontenac, par les mains duquel vous reee— vrés ceste-cy, en poste, pour vous dire que je mande a mad° de Montglat de mener mon fils à Noisy, avec mes autres enfans. Mais pour ce qu’ils n'ont pas de litieres, carrosses ny charrettes pour les mener et porter leur equipage, je vous prie de leur en envoyer le plus promp- tement que vous pourrés, allin qu’ils partent aussitost, car en telles choses la diligence est requise. Et,' m'en rapportant sur vous et vostre aflection, je ne vous en diray .davantage_que pour vous prier de croire le diet Frontenac comme moy-mesmehde, ce, qu’il vous dira, et que je vous verray vendredy, Dieu aidant, chez Zamet. Bon soir, mon amy ; ce xv° aoust au soir, à Monceaux. HENRY,. ‘ [1607, ] — 18 aoûr. Orig. autographe. — B. I. Suppl. f’r. Ms ; 1939, f`0l. !i5. A MONS“ DE SOUVBÉ. Mons' de Souvré, Je ne vous diray aultre chose pour response à ' Cette lettre etait de la main du Roi.