est reduit l.e s" de F ontanges pour avoir, jusques à cette heure, fourny
i aux frais du dict siege, pour la continuation duquel il ne luy reste
aucuns moyens, et me supplier d'avoir egard à la justice de sa cause
et au grand besoin qu’il est, pour le bien de mon service et le repos
de mes subjects, d’apporte1 un prompt remede à cela, qui se va tous
les jours augmentant. A quoy voulant qu’il soit pourveu au plus tost,
je vous renvoie ce dict porteur, et au s' de Sillery, auquel j’escris sur S
ce subject aflin que vous l’entendiés tous deux et conferiés ensemble
sur ce qu’il vous dira, pour ordonner ce que jugerés necessaire. Si
vous trouviés que je doive porter la despense de la reprise du dict
chasteau, vous regarderiés que ce soit au meilleur mesnage et le
moins à la foule de mon peuple qui se pourra, si non vous y mettrés
l’ordre que vous jugerés plus convenable. J’escris aux s" du Bourg et
Nerestan allîn que si vous jugés qu’il soit à propos de se servir de I
leurs compagnies, mes lettres leur soient envoyées. J’escris aussy au
's” de Nouailles et luy commande de s’advancer et faire ellectuer en
diligence tout ce qui sera par vous resolu. Baumevielle m’a proposé
quelque expedient sur ceste affaire ; je n’y ay pas trouvé grand chan-
gement, et crois que son dessein n’est autre que de s’en faire croire
dans le pays. Je luy ay commandé neantmoins de vous le faire en-
tendre, et au dict s' de Sillery, me remettant entierement à ce que
vous deux adviserés devoir estre faict en ceste occasion pour le bien
de mon service. Je prie Dieu qu’il vous ayt, 111OIl Cousin, en sa
saincte garde. Escrit à Monceaux, le x° aoust 1607. i
. HENRY.
rormn.
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