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LETTRES MISSIVES


par la mort du s' de S*—Martin, et le joindre à la charge que je vous ay naguere donnée du gouvernement de la dicte seneschaussée, je vous Pay bien volontiers accordé, tant en la consideration des bons services du dict s" de Poyanne, vostre pere, que pour llesperance de ceulx que vous me ferès cy-aprés à son exemple, lequel je vous 01*- donne d’ensuivre en tout et par tout et en l’une et l’aultre charge, et ne vous y conduire que par ses bons conseils et advis. Sur ce, je prie Dieu qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Monceaux, le vif jour d’aoust 1607.

HENRY.

roaorr. p [1607. - vnns LE 8 Aoûr.] Orig. autographe.—Collection de la Reine Marie Amélie. ` [A LA _MABQUISE DE VEBNEUIL.] Mon cher cœur, Je n’ai point eu de vos nouvelles depuis quatre jours. Je crains que les ouvrages que vous avés auprés de vous ne vous lacent oublier l’ouvrier1. Pour moy, mes devotions m’excusent jusques a cette heure 2. Je ne sçay rien de nouveau qui vaille la peine d’estre escrit. M. de Nevers est venu dire à Dieu, qui s’en va à i Nevers. M. le prince d’©range est arrivé ce soirs. J’ay prins un cerf ' Voyez ci-dessus la lettre du 2 août à ll est resté aussi obscur dans l’histoire madame de Monglat. que son père et son frère s’y sont rendus ’ Henri IV faisait ses dévotions aux fameux. Après être demeuré au pouvoir grandes fêtes de l’année, et l'on voit plu- des Espagnols pendant près de trente ans, sieurs fois, dans cette correspondance, il continua à leur rester attaché lorsqu’il qu'alors il se tenait éloigné de ses maî- devint libre vers 1596. et il professa ton- tresses pendant quelques jours. A la date jours la religion catholique. ll était venu de cette lettre, il se trouvait retenu par en France en 1606 pour son mariage avec ses dévotions de l'Asson ;iption. Eléonore de Bourbon Condé. Il mourut ’ Philippe Guillaume de Nassau, prince en 1618, sans laisser d’enfants, et eut d'Orange, fils du prince Guillaume de pour successeur, dans la principauté d’O- Nassau, premier statbouder de Hollande, range, son frère Maurice, stathourler de et d’Anne d'Egmont, sa première femme, Hollande. ‘ était frère consanguin du prince Maurice.