du temps assez pour faire quelque grand eliect. Ce sont toutes les
nouvelles qui nous entretiennent par deçà, et encores en cela il vaut
mieux recevoir que bailler, et estre plustost deflrayé aux despens
d’autruy que dellrayer les aultres. Sur ce, je prie Dieu, mon Cousin,
` vous avoir en sa saincte garde. Escript à Monceaux, ce XXVIIJE jour de
juillet 1607. HENRY.
roncsr.
1607. — 29 JUILLET. —— I".
Orig. autographe. —— B. I. Fonds Béthune, Ms. 9138, fol. 22.
Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-4.
_ A MADAME DE MONGLAT. U _
Mad° de Mon lat, A ant ermis à m‘“° la mar uise de Verneuil
_ 8 Y P (l
de voir mes enfans, je vous lay ce mot expres pour vous dire que
lorsqu’ils passeront à Paris, vous les luy laissiés pour trois oubquatre
jours, à ce qufelle les puisse voir à son ayse, puis aprés elle les ren-
voyera à Saint-Germain, avec mon fils. A Dieu, Mad° de Monglat.
Ce xxixe juillet, à Monceaus.
[1607.] — 29 JUILLET. — Il"". ° Imprimé. — œconomies royales, édit. orig. t. III, ch. 13. [AU DUC DE SULLY.] V Mon amy, J’ay esté bien estonné quand _j’ay veu vostre lettre, car ç'a esté la premiere nouvelle que _j’ay eue de ce que m’escrivés, la chamlire de justice ne m’en ayant rien mande, ny ne s’en parlant icy d'aucune façon du monde. S’ils l’eussent faict et tous autres, fausse respoudu en maistre qui aime son serviteur ; mais ceux qui vous l'ont rapporte ne vous aiment guere, ny moy aussy, et leur dessein n’a esté que de lnastir quelque brouillerie à vostre prejudice et au mien, tas- chans d’eschaull’er vostre colere pour vous faire parler, et puis tascher