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LETTRES MISSIVES


aftin que la dicte comtesse de Moret se puisse ressentir de ma libera- lité ; et vous ferés en cela chose qui me sera lort agreable. Sur ce, Dieu vous ayt, mons' de Sillery, en sa saincte et digne garde. Ce xx"‘° juillet, à Monceaux.

HENRY.

` [1607.] — 20 Juirmsr. — ll"". Orig. autographe. — Biblioth. impériale de Saint Pétersbourg, Ms. 886, lettre n° 77. I Copie transmise par M. Houat. A MONS*‘ DE BELLIEVBE. CHÀNCELIER DE FRANCE. Mons" le chancellier, .l’ay faict don à mad° la comtesse de Moret de la premiere linance qui proviendra des estats de marchands vendeurs de bestail que je veulx estre establis en mon pays de Normandie, et i en ce qui en reste ai pourvoir au parlement du pays ; ayant faict en- tendre à m' de Sillery ma volonté touchant le dict don et Pexpedition des edicts necessaires pour le dict establissement, pour le vous faire entendre et à ceulx de mon conseil. De quoy je vous ay bien voulu advertir par ce mot, afiin que Payant apprins par le dict s' de Sillery, vous vous y conformiés et faciès resouldre et depescher promptement les edicts necessaires pour cest elïect, comme chose que je veulx : et vous me Peres service tres agreable. Sur ce, Dieu vous ayt, Mons" le chancellier, en sa saincte et digne garde. Ce xx’“° juillet, à Monceaux.

HENRY.

[IGO7.] — 23 Juirrnr. — I". Orig. autographe. — Biblioth. impériale de Saint-Pétersbourg, Ms. 887, lettre 25. Copie transmise par M. Allier. A MONS“ DE BELLIEVBE, Dy CHANCELIEB DE FRANCE. Mons" le chancelier, Ie vous avois cy-devant escript ce que j’ay en— tendu des diflicultez qui sont laictes par ceulx de mes monnoyes tou-