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DE HENRI IV. Sl? la quarantaine et la femme, qui est de vous albandonner aux crys et aux ‘ leurs uis ue sur vostre soin re ose la conservation de mes enfans, P • P CI P qui vous doit servir d’excuse et de consolation en vostre Juste douleur : de laquelle je prie Dieu, de tout mon cœur, Mad° de Monglat, qu’il ' vous console. Ce xv_]° juillet, à Paris. HENRY. l607. — ig Juurar. - I". Orig. -- Archives du château de Merlemont. Communication de M. le comte de Merlemont. A MONS" DE MEBLEMONTK . Mons" de Me1 lemont, Ayant seu la querelle qui est entre vous et le s' du Fayel°, et que vous et les s" de Bonnival“ et de Bueil’* et quelques autres de votre partie estes en deliheration d’en venir aux mains, je vous lay la presente pour vous dire que, sur toute l'0beis- sance que vous devés à vostre Roy, et la crainte que vous aves d’en— courir son indignation, vous n’ayés à vous demander aulcune chose, et que vous me veniés trouver au temps que le s' de Villers-Houdan vous fera entendre, avec le commandement que je luy ay sur ce iaict, vous envoyant un archer de mes gardes pour vous faire cette deiiense _ de ma art, .l’escris le semblable au dict s' du Fa el. Et m’asseurant P y que vous satisferés tous à ceste mienne volonté, je prie Dieu qu’il ‘ Jean des Courtils, seigneur de Merle- dent, était seigneur de Beuil et de la Tour, mont, fils de Louis des Courtils et d’Anne maître d'hôtel ordinaire du Boi, mestre de Boulainvilliersfétait un des chefs du de camp d’un régiment de pied de son parti huguenot dans le Beauvaisis. `nom, et gouverneur de Casal, qu'il dé- ° Robert de Goudchaud, seigneur du tendit contre le marquis de Léganez. Il Faye], de l'Epine et de Bachivillers, avait succéda au malheureux S‘—Preuil comme . été un ligueur très-ardent. Son fils, gouverneur d’Arras. MM. de Bonnival et Adolphe de Goudchaud, lieutenant géné- de Beuil étaient fils de Louis de Torcy et ral des armées du Roi, commanda en Pié- de Suzanne de Boulainvilliers, tante de mont la cavalerie du maréchal de Catinat. M. de Merlemont. Ils avaient ainsi pris le ‘ ’ Charles de Torcy, seigneur de Bon- parti de leur cousine dans sa querelle avec nival. (Voyez la note suivante.) M. du Faye]. I ° Philippe de Torcy, Frère du précé