` . DE HENRI IV. 315 faire sçavoir nos bonnes et sainctes intentions, nous nous contente- rons de llasseurer que, comme Vostre Saincteté a bien peu reco- gnoistre par nos actions passeesynous continueronsà avoir tousjours en singuliere recommandation l’l1onneur et reverence de l’Eglise, comme merite le rang que nous tenons de premier et plus allectionné lils d’icelle, la satisfaction particuliere de Vostre dicte Saincteté et le bien de la Religion clirestienne, ainsy que luy dira plus amplement le dict s' d’Halincourt, sur lequel nous remettans, nous prierons Dieu, Tres Sainct Pere, qu’icelle Vostre dicte Saincteté il veuille garder et maintenir longuement et heureusement au bon regime et gouvernement de nostre mere_Saincte Église. Vostre devot [ils,
IGO7. — 16 .Iuu.LE r. - I",. Orig. — B. I. Suppl. fr. Ms. 4851, lol. 236. A MON COUSIN LE CARDINAL DE JOYEUSE. PBOTECTIEUIÃ DE MES AFFAIRES EN COURT DE HOME. Mon Cousin, Ayant entendu des s“ de 'Villeroy et de Puysieulx‘ vostre arrivée en bonne santé en ma ville de Lyon, j’en ay eu tout plaisir et contentement ; mais comme, suivant ce que je vous en ay cy—devant escript, je desire infiniment vous voir, pour vous pouvoir tesmoigner de vive voix la satisfaction qui me demeure de l’heureu>; succés de vostre voyage, je vous prie, mon Cousin, que ce soit icy la derniere fois que je vous en face instance, et vous disposer à me venir incontinent trouver à Monceaux, ou je seray bien aise de vous em- _ ’ Pierre Brulart, vicomte de Puisieux, placé, le /4 mars 1607, en qualité de se- puis, après la mort de son père, marquis crétaire d'état, M. de Villeroy, grand-père de Sillery, seigneur de Marines, etc. était de sa femme. Il fut aussi conseiller d'état lc [ils aîné du chancelier de Sillery et de et trésorier des ordres du Boi. Ifannee Claude Prudhomme. H avait épousé l’an d'après la mort d’Henri IV, il fut envoyé née précédente Madeleine de Neufville, ambassadeur en Espagne. Il mourut, le lille du marquis d’Alincourt, et avait rem'- 30 avril IOÀO, à cinquantesept ans. A0.
