Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/328

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DDHENBI lV. dll VOYB IDOD C()l1SlI] le (ll.`lC (16 Sully, POUP luy I`€D(lI’B COHIPÈB (18 SH charge en personne, dlautant qrtfaucun autre que luy n’en a l’intelli- gence et que depuis sa prison le payement de mes gens de guerre demeure en desordre et ccniiusion 2, sans que personne y donne aucun . acheminement. Voyés donc sur ce subject les commissaires de ma chambre de justice, suivant la lettre de creance que j’ay faict espe- dier en vostre nom. Faites-leur entendre ma volonté, aflin qn’ils laissent aller le dict tresorier de Murat trouver mon dict cousin le duc de Sully pour ce qui concerne sa charge : et sur ce, Dieu vous ` ayt, Mons' de Caumartin, en sa saincte et digne garde. A Melun, le 1"juillet «6o ;. HENRY. ‘. [1607.- 2 Jon.1.Er.] Imprimé.—Histoire dc la maison de Béthune, par Annul : no Cmrssn, p. 273 (Paris, 1669, in—fol.), et Oëiconomies royales, édit. orig. t. III, ch. 26. [AU DUC DE SULLY.] Mon amy, Puisque ma presence est necessaire avec mon conseil, comme je Voy par vostre lettre, je partiray demain, iray coucher à ’ Antoine de Murat était trésorier ge- sènéchaussèe d’Anvergne. Connaissant néral de Yextraordinaire des guerres. Son ainsi à fond le pays et faisant épier tous arrestation avait été l’un des premiers les mouvements du jeune prince, il le fit actes de la chambre de justice instituée tomber au piege qu'il avait tendu. pour la recherche des malversations dans S'étant laisse prendre à son tour en des _ les finances. Mais il était bien appuyé en circonstances assez menagantes ; il parvint cour ; on voit dans une lettre du A août à se tirer d’atl’aire, et il obtint même assez au garde des sceaux, que du fond de la de crédit pour entrer au conseil d'état Bastille il savait se faire recommander presque aussitôt aprèsla mort de Henri IV ; chaudement. Le Proi avait dùà son adresse car le brevet lui fut accordé le 30 juin Yimportante capture du comte d’Au~ r61o.]lmourutà Riom, sans laisser cl’en— vdrgne. Sully représente Murat comme Pants, mais après avoir marié dans la fa- un homme dévoré dembition, et très mille de Chabrol Catherine de Murat, sa entreprenant. Il était d’une bonne l’am ille sœur, de qui sont descendus les Chabrol de Riom, où il possédait la charge de de ce pays lieutenanbgénéral au présidial et en la U