C ~ DE HENRI lv. 303 la Royne ma femme, vostre fille2 qui est auprés d’elle. Comme il m’est recommandé pour beaucoup de bonnes parties et desire faire ` pour luy, je vous ay bien voulu eonvier par ceste lettre à approuver la dicte I’GCl'l€I’Ch€ Bt y HPPOPÈBP vostre CODS€DtCl'DCl'1l, VOUS 8.SS€‘ llI`2]Dl. que j’ay bonne esperance qu’il n’en reussira rien qu’à vostre conso- lation et au contentement de ma dicte femme et le mien, ainsy que vous cognoistrés par les ellects qui s'en ensuivront. Je prie Dieu, Mad? la comtesse Bardi, qu’il vous ayt en sa saincte garde.
i`Évesque, était né en 1573. ll joignait reconnue même par Richelieu, qui, sa alors à sa charge de gentilhomme ordi- tisfait dans sa vengeance, laissa voir aux naire de la chambre le commandement juges tout son mépris. La mémoire du d’une compagnie de cent chevawlégers, maréchal de Marillac lut réhabilitée par et il Put ensuite sous-lieutenant de la com- arrêt solennel du parlement, après la mort pagnie de gendarmes du duc d’Anjou. du cardinal. Après plusieurs ambassades et des services Michel de Marillac, garde des sceaux de militaires considérables, il devint succes- France, était frère du maréchal. sivement, sous le règne de Louis XIII, ’ Catherine de Médicis, lille de Cosme capitainedieutenant des gendarmes de la de Médicis et de Diane. comtesse de Bardi, reine mère, lieutenant général au gouver- épousa en eflet Louis de Marillac, pour le- nement des Trois-Evêchés, gouverneur de quelle Roi la demande ici à sa mère. Elle Verdun, et enlin maréchal de France, le mourut un an avant son mari. L’attache— 3 juin 1629. ll commanda en cette qua- ment immuable du maréchal de Marillac lité li&l‘I'1]é€ Francaise en Piémont, où il Put pour la reine Marie de Médicis, à laquelle arrêté, le 30 octobre 1630, par les ordres il devait cette union illustre, fut, comme du cardinal de Richelieu, dont il était on vient de le voir, la première occasion l’ennemi déclaré. Conduit à Paris, ou son de sa fintragique. procès fut lait par des juges extraordj- C'est d’après la date de leur mariage, naires, il fut condamné à mort et eut la célébré le 20 décembre _i 607, que j’ai tête tranchée en place de Grève le io mai placé approximativement cette lettre vers 1632, arrêt dont Yinjuste rigueur Tnt le milieu de la même année.
