attendant que les difierends soyent terminez, que je ne pourrois luy
refuser de la reintegrer en ses susdictes maisons. Par tant vous luy
en Peres rendre la possession par ceulx que vous y pourres avoir es-
tablis en .vertu du commandement que je vous en ay faict le Xlc jour
d’avril dernier, et l’en constitueres elle-mesme gardienne pour m’en
respondre toutes fois et quantes que je Yordonneray. Et parce que sur
les remonstrances qui m’ont este faictes de l’aage de la dicte com-
' tesse, qui est plus que sexagenaire, et de ses indispositions, je l’ay
deschargée du commandement que je luy avois faict de me venir
trouver en personne lorsque j’estimerois les pouvoir mettre d’accord,
je veux que vous vous y employies de ma part et faciès en sorte d’en
venir à bout par Yentremise de mon auctorite, comme de chose que
j'aH’ectionne grandement, pour le desir que _j'ay de voir deux personnes `
_ de ceste qualite en bon et asseure repos, me donnant advis par la ‘
premiere occasion, de ce que vous y aures advance, afin que si vous
ne pouvés les reduire à une bonne reconciliation, je les pourvoie de
— juges convenables, pour leur rendre toute bonne et prompte justice
sur les dicts diflerends : et n’estant la presente pour aultre elliect, je
prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde.
[1607. — visas LE MOIS DE JUIN.] — II". Cop. — Archives de M le marquis de la Grange. [A LA COMTESSE DE MONTGOMMEBY.] Mad° la comtesse de Montgommery, Ayant mis en consideration ce qui m’a este represente de vostre part, tant pour les pretentions que vous aves en la jouissance des places de Venez et Seissac, que de ce qui est de vostre vieil aage et indisposition, _j’ay iaict entendre à mon cousin le connestable que je veux que les dictes places vous soient rendues, à la charge que vous vous en constituerés gardienne pour en [aire ainsy que vous ordonneray ; et vous ay aussy deschargee du commandement que je vous avois faict de me venir trouver sur les
