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DE HENRI IV. 297 entendrés du s' de Servant, vostre conseiller, ce que j’ay faict re- souldre en mon conseil sur les pretentions que vous avés au dict peage ; de quoy me remettant en luy, _i’accuse1‘ay la reception de vostre lettre du xx° du dict mois, par laquelle, comme je recognois de ` plus en plus la continuation de vostre affection au bien et prosperité de mes affaires et les tesmoignages de la participation que vous avés à mes bons succés, vous estant voulu conjouir avec moy de la naissance de mon fils le duc d’()rleans, aussy vous asseurerayje du desir que j’ay de vous faire paroistre tous les effects que vous pourries desirer de la bonne volonté que je vous porte, ainsy que jlay dict plus parti- culierement à vostre conseiller. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. : . HENRY. — [1607. — visas LA FIN DE wm.] —II‘“°. _ i Cop. — Arch. de M. le marquis dc la Grange. [AU PAPE.] Tres Sainct Pere, Nous avons receu par les mains de Parchevesque . de Damas, que Vostre Saincteté a designé nonce en Espagne, le bref I de Vostre Saincteté du 1ii1° des ides de may, et avons veu tres volon- tiers le dict archevesque, pour la recommandation particuliere que Vostre dicte Saincteté nous en a faicte et festime que nous faisons I qu’estant accompagné des parties pour lesquelles Elle nous l’a recom- mandé, il se conduira en ceste charge si dignement et au contente- ment de Vostre dicte Saincteté, qu’il n'obmettra aulcun office qui puisse servir à la manutention de la tranquillité publique, en confor- mité des bonnes intentions de Vostre dicte Saincteté, laquelle nous prions Dieu, Tres Sainct Pere, qu’il conserve et maintienne longue- fois nous le faisons avec hésitation ; car, direct qu`à un délégué de la puissance d’après certaines expressions, le Boi sem— souveraine. On pourrait s`étonner aussi blerait s’adresser plutôt à un souverain de n'y voir aucune mention du Pape. LETTRES DE HENIII HÃ — VII. ' '