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Q DE HENRI IV. i g 293 [1607. — Vans LE 25 wmv.] i Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. ‘ I [A DE MONTHELON.] D _ Mons' de Monthelonl, Vpus sçaurés comme j’ay faict pourvcoir le s' d’Hallincourt, chevalier de mes ordres, conseiller en mon conseil d’Estat et capitaine de cent hommes d'armes de mes ordonnances, de la charge de lieutenant general au gouvernement de Lyonnois, Forest et Beaujolois, qui anagueres vacqué par la mort du feu s' de la Guische. Maintenant j’envoye le pouvoir que je luy en ay faict expedier aux seneschaux et gens tenans les sieges presidiaux de Lyon, A Feurs et Villefranche, aflin qu’ils le facent respectivement publier et registrer en chascun de leurs sieges et jurisdictions ; et vous en ay bien voulu advertir par ceste lettre, aflin que vous teniés la main qu’il y soit satisfaict au plus tost comme chose que j’ay fort à cœur et que je tiendray à service tres agreable : priant Dieu, Mons' de Monthelon, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde.

HENRY.

i IGO7. — 26 JUIN. Orig. — B., I. Suppl. fr. Ms. (1851, fol. 320. _ A MON COUSIN LE CARDINAL DE JOYEUSE. Mon Cousin, J’ay recogneu avec un singulier contentement, tant par la copie de la lettre que le Pape vous a escripte, joincte avec la vostre du XXVll° du passé, que par ce que le s' d’Halincourt m’a re- presente par les siennes encore plus particulierement, l’entiere satis- faction que Sa Saincteté a tesmoignée avoir de ce que vous'avés ne- gotié à Venise avec peine et dexterité pour la luy procurer, dont Elle mesme m'a remercie depuis par lettre escripte de sa propre main _ avec toutes sortes de demonstrations, par lesquelles je puis juger le - ’ C’est Guillaume de Montholon, dont de Lyon ; mais le nom de cette famille se nous avons parlé ci-dessus dans la note trouve souvent écrit ainsi : Montlzelon. sur la lettre adressée le 18 mai à la ville