Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/306

Cette page n’a pas encore été corrigée

_ DE HENRI IV. 289 miner vers vous, à ce que vous Yassistiés à Tinstaller en la dicte charge, sui_vant la declaration bien expresse que j’en fais de ma volonté aux consuls et habitans de la dicte ville de Montpellier, pa_r une de- pesche- que je luy en ay baillée, vous priant aussy de vostrepart leur I en escrire, leur faisant bien comprendre que je demeurerois grande- i ment oflensé si aprés ceste declaration de ma volonté il se trouvoit quelque difliculté à la reception du dict s' de Sainct-André, comme je ne puishpreveoir qu’il s’y en face, mesmes vous estant maintenant i sur les lieux, et la bonne volonté que vous avés tousjours eue à cette allaire estant soutenue et fortilhée de la mienne, de Yexecution de ' laquelle me remettant du tout à vous, je ne vous feray ceste-cy plus longue : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Fontainebleau, ce x1x’jour de juin 1607. i i HENRY. i roncnr. ` 1607. -4 20 JUIN. — I". i _ Cop. — Arch. dc M. le marquis de la Grange. . [AU DUC DE SULLYÃ] Mon Cousin, Sur les remonstrances qui nous ont esté faictes du grand degast qui est arrivé és environs de ma ville de St-Quentin depuis peu de jours par le moyen de l'orage qui y a grandement en- dommagé les biens de la terre, _i’ay advisé pour le soulagement de i mes subjects, et pour donner plus de commodité aux gens d'armes ` de la compagnie dont vous avés la charge soubs le titre de la Iloyne ma femme, qui sont en garnison àÀa dicte ville,' d’aller faire la recolte, i de les. envoyer en leurs maisons? De quoy _j’ay bien voulu vous ad- ‘ Comme lieutenant de la compagnie étaient, pourla plupart, des gentilshommes de gendarmes de la Beine. fort bien établis sur leurs terres, et dont ’ On sait que les hommes d’arme's de plusieurs trouvaient dans ce service une I ces premières compagnies d'ordonnances voie pour se produire et s'avancer. LETTRES DE HENRI IV •f•VH °