[1607.-- veus 1.12 Mois on juin.]
Cop. — Arch : de M. le marquis de la Grange.
[A M. DE CHASTILLON.]
Mons’ de Chastillon, Je vous ay si particulierement informé de mon intention touchant la lieutenance colonnelle de vostre regiment, que le s’ du Sault a remise en mes mains, que je ne vous en feray ` redicte sur la des eche ue `e desire en estre faicte au s’ de Ho ues, P (l J (I que _j’y ay destiné de mon propre mouvement. Par tant, si à present que le dict du Sault s’en va par delà pour prendre congé, il se rencontroit quelque difficulté 1, les sieurs Estats m’ayant faict entendre qu’ils se conformeroient en cela à mes volontez, vous le leur dires de ma part et surmonterés ce qui pourroit estre des intentions de vos capitaines en la dicte lieutenance ; me remettant à les gratifier aux occasions. Je prie Dieu, Mons" de Chastillon, qu’il vous àyt en sa saincte et digne garde.
[1607. — DU 8 AU 1_5 Jem.]
Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. `
[A M. DE LA ’GUICHE.]
Mons’ de la Guiche, J'ay receu la lettre que vous m’avés escripte le xxv° may et liadvis mentionné par icelle, lequel j’ay pris en aussy bonne part que j'auray à plaisir que vous continuiés à m’advertir de toutes occurences quand l’occasion s’en offrira. Mais le dict advis ne se rapporte aucunement à la depesche que je vous ay faicte le lle du
C’est ce qui ne manqua pas d’arriver. diiliculté que font les capitaines, lesquels, A Les trois ambassadeurs écrivaient au Roi disent que c’est contre l’ordre, etles Estats le 29 mai : « M. de Chastillon a aussy de- aussy sont du mesme advis ; mais si Vostre siré, sur le commandement que le Roy lui Majesté luy donne aussy un peu de loisir, a faict de recevoir M. de Roques pour lieu- qu’il essayerade les disposer à ce qu’Elle tenant-colonel de son regiment, au lieu de commande, estant prest de sa part d’y i M. du Sault, qu’eussions à l’advertir de la rendre Tobeîssance qu’il doibt. » `
