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` DE HENRI lv. 283 [IGO'7.] — I2 wm. W _ Cop. —— Arcliives de M. le marquis de la Grange. . [A M. DE LA COUR'1`, I mamma rnésinnwr nu raaneunm ou xvommvnn :.] O [ Mons' de la Court, Je suis tant sollicité de ceux qui font les affaires de mon cousin le duc de Wirtemberg de le faire jouir entierement 4 de l’efl’ect de son contract, nonobstant la modification et restriction des amendes des bois de haulte futaye qui a esté faicte par ma court de Parlementide Rouen, que je ne puis que je ne demeure tres mal satisfaict du refus que ma dicte court en a faict jusques icy. Par tant vous ne fauldrés de le faire entendre de ma part à ma dicte court, et _ que je veux qu’à ceste derniere jussion la dicte modification soit levée suivant la requisition que _j’en commande à, mon procureur general‘ ' Les papiers de M. de la Grange nous de faire pourveoir par aultre voye ; et aflin _ ontconservéencore cet ordre au procurent- que nous soyons informez de ce qui en genéral, dont voici la teneur ; reussira, ne fauldrés de nous en advertir «De par le Roy, et rendre compte au plus tost : car tel ¤ Nostre amé et feal, Ne pouvans approu- est nostre plaisir. Donne à Fontainebleau, ver la continuation du refus que nostre ce X1-]. juin 1607. ¤ HENRY. court de parlement de Rouen a jusques . On a vu, dans les volumes prècédentsq icy apporté à lever la modification faicte la résistance inflexible de la chambre des à la verification du contract de vente des comptes de Normandie, durant des années domaines d’Alencon, Sainct—Sauveur—le- entières, à une mesure du même genre. Vicomte, Sainct-Sauveur Landelin, Val- Les difficultés interminables qu’opposaient longues et Mehon, touchant les amandes les cours souveraines à Yaliénation du do- des bois de haulte futaye, desquelles en- maine de la Couronne pour acquitter les _ tendons que nostre cousin le duc de Wir' dettes à l'étranger, malgré les ordres réi- _ temberg jouisse suivant le dict contract, térés dulloi, sous toutes les formes, pour- nous vous envoyons la jussion que nous raient faire soupçonner qu’il tenait moins en avons faict expedier pour la derniere à être obéi en cela, qu°à bien constater fois, et vous mandons que vous ayés à la cette résistance vis à vis des princes étran- presenter de nostre part à nostre dicte gers ses créanciers, afin de gagner ainsi court, en luy faisantentendre que s’il n'y du temps et de parvenir à les payer plus 1 Y ' \ O ‘ A A est à present pourveu en la conformité tard d une maniere qui n entramat pas de de mon intention, nous serons contraincts ces sacrifices irréparables. 36.