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266, LETTRES MISSIVES [1607.-- MM.] — ll'“°. ' A . Cop. - Archives de M. le marquis de la Grange. [A M. MENRECHIO.] ` l\/lons' Menrechio, Vous aviés raison d’estimer le desir que _i’ay tousjours eu de voir accommoder par Yentremise de mon auctorité les diilerends qui slestoient meus entre Nostre Sainct Pere le Pape et la republique deVenise, car j’y estois trop interessé, pour l’afl’ection que ~ je porte à Thonneur du Sainct Siege et à la personne de Sa Saincteté aussy bien qu'au repos general de la Chrestienté. Maintenant, Dieu mercy, les choses sont en hon estat, et ay eu à plaisir d’entendre que vous ayés assisté mon cousin le cardinal de Joyeuse en ceste negocia- ` tion, vous asseurant que je le tiens à service tres agrealgle, ainsy que vous dira le s' d’Alincourt, mon ambassadeur. Je prie Dieu, Mons' Menrecliio, qu’il vous ayten sa saincte et digne garde. _ HENRY. V [ [1-607. — MM-.] — lll“‘°. ' Orig. — Archives de M. le marquis de la Grange. D [A M. DTIALINCOURT.] lVlons" d’l*lallincourt, Vous verrés par mes lettres patentes que je vous ay Faict expedier, ce qui est de mon intention sur les bagues et joyaux de ma Couronne que je desire que vous retiriés du s' Rucelay, en luy faisant payer les deux cens quarante mille livres pour lesquelles je vous envoye les lettres de change necessaires ; et par tant, vous vous y conduirés en conformité du pouvoir que je vous en donne par mes dictes lettres-patentes, et mettrés peine de ne rien obmettre de . ce qui est porté par icelles qui puisse servir à l'eH’ect et commande- ment que je vous en fais ; et vous me ferés service tres agreable : priant Dieu, Mons' d’Hallincourt, qu’il_vous ayt en sa saincte et digne garde. HENRY. I