Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/281

Cette page n’a pas encore été corrigée
26lt LE'l’Tl’tES MISSIVES

[IGO7. — VERS LA rm DE MAI.] - VI"". I Cop. —— Archives de M. le marquis de la Grange. _ [A IIÉVEQUE DE VENCE.] Mons" lievesque de Vence, lay pris en bonne part lladvis que vous m’avés donné par vostre lettre du xxv° avril dernier, et ay receu le contenu d’icelle a tesmoignage bien particulier de vostre allection et iiclelité ; et parce que sur les occurrences vous entendrés mes ins- tructions du s‘ du Vair, vostre lrerel, je ne vous ein feray la presente plus expresse que pour vous dire qu’il s’ofl’re occasion de reco- _ gnoistre ce service, duquel je vous sçay tres bon gré : priant Dieu, Mons' de Vence, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. ' HENRY. ‘ Cette notion démontre l’erreur de la primam uxorem quamvis pauperem, nec copie, qui donne le titre d`évêque de Grasse ad secundas nuptias quocumque prœtextu au prélat à qui cette lettre est adressée. Le convolare velle. » C'est ainsi que dans ces siege de Grasse était alors occupé par Guil- derniers temps nous avons vu le cardinal laume le Maingre de Boucicaut, aumônier de la Tour d’Auvergne refuser d`écl1anger ordinaire du Roi ; et quant au frère du son évêché d’Arras contre l’archevècl1é de président du Vair, les titres de généalo- Paris. gie, d’accord avec l’histoire ecclésiastique, Pierre du Vair, fils de Jean du Vair, constatent qu'il était évêque de Vence. ll maître des requêtes de l’hôtel, et de Barbe donna même lexernple, bien rare alors Francois, était frère puîné de Guillaume surtout, cl'un évê ue re ardant comme du Vair, alors remier résident du arle ' (I 3 P P P inclissoluble le lien qui l'unissait à son ment de Provence, puis garde des sceaux. église. Car, lorsqu’on lui ollritlévêchè de Sacré évêque de Vence en 1601, il tint Marseille, il répondit, comme nous lelisons ce siege jusqu°à sa mort, arrivée le 28 juin dans le Gallia christiana : «Sibi sullicere 1638.