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DE HENRI IV. 259 agreable de faire que son bon droict luy soit conservé, et considerer qu’il ne seroit raisonnable que, faisant profession de la religion pre- tendue reformée comme il faict, il feust renvoyé par devant d’aultres juges que ceulx ordonnez par mon edict pour la cognoissance des ‘ proces de ceulxrde la dicte religion ; à quoy je vous prie d’avcir esgarcl et de ce que Je le vous recommande comme serviteur particulier que [aime et allectionne. Sur ce, Dieu vous ayt, Mons" le chancelier, en sa saincte garde. Ce xxx'" may, à Fontainebleau. _ HENRY _ 1607.- 3 1 MA1.—I’°. Orig. — Biblioth. de la ville de Metz. Copie transmise par M. Cl'ercx, bibliothécaire. i . [AU CARDINAL DE GIVRY.] Mon Cousin, J’ay sceu du s' d’[ ]alincourt, mon ambassadeur, le contentement qu’a apporté à mes bons serviteurs la naissance de mon fils le due d’Orleans, et la nouvelle de la paix d’Italie, heureusement conclue par l'entremise de mon autorité. Mais comme je sçay que vous n’avés pas esté des derniers à tesmoigner les ressentimeus con- venables en tels succés, aussy vous asseureray-je que l'ollice de con- jouissance que vous m’en aves faict par vostre lettre du llc de ce mois m’a esté tres agreable, desirant pouvoir vous le laire paroilne en quelque bonne occasion, aussy bien que l’estime que je fais de la continuation de votre allection au bien et prosperité de mes allaires. J e prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le dernier jour de may 1607.

HENRY.

. nautanr. 1607. ;~ 31 Mn.-Il = c. 'Orig. — Biblioth. de la ville de Metz. Copie transmise par M. Clercx, bibliothécaire. [AU CARDINAL DE GIVRY.] Mon Cousin, J’ay pris en bonne part ce que vous m'avés represente par vostre lettre du l1° de ce mois sur l’all’aire de l’€VGSCllé de Gre- 33.