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258 LETTRES MISSIV ES que premier il ne vous asseure que venant il me dira chose impor- tante à mon service et me descouvrira ces voyageurs. Pour ce qui vous concerne, touchant le procès que vous a suscité le s' de Bassi- gnac‘, vous debviés esperer d’avoir icy aussy tost justice que à Thou- louse, asseuré que, m’ayant bien et fidelement servy, je vous pro- tegeray et iieray en sorte qu’il ne vous sera faict aucune injustice, au contraire que vous liaurési. Car de revocquer levocation que j’ay cy- i devant accordée à mon cousin le duc de Bouillon, c’est chose que je ne puis. Bien feray~je en sorte, si vous venés icy, que vous receviés contentement en vos alïaires, et que je vous feray cognoistre que je n’a_y perdu la memoire de vos services : et ceste—cy nlestant à autre tin, je prieray Dieu vous avoir, Mons' de Peucharnault, en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le XXIXC jour de may 1607. _ HENRY. ne romczvm. [1607.]-- 30 mi. (lrig. autographe. — Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. SW!. lettre 13. Copie transmise par M. Allier. A MoNs = DE BELLIEVPLE, ` cnmvcnrrnu nn ramer ;. . ' lVlons’ le chancelier, Je vous ay cy—devant escript en faveur de Fontanier, qui est de mes- anciens serviteurs, PotlI` vous recommander son bon droict en justice en un proces qu’il a en mon conseil, au rap- port du s" Masuyer, contre le s" de Dalon. Je vous fais ce mot encore à ceste mesme lin pour vous dire que vous me ferés service tres ’ Antoine diAllgl8l’S, seigneur de Bassignac, fils d`Étienne d'Anglars et aè Jeanne du Chastelet. Il avait épousé Antoinette de Ségur. 2 (Test-à di1*e : que vous aurez justice. 1 Une lettre toute semblable fut adres- des sceaux. (Voyez, sur la même allaire, sée, le même jour, à M. de Sillery, garde les lettres du 2l ; mai et du ig août.) l