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.‘ i DE HENRI IV. 255 . grace, et duquel je vous ay desjà une fois escript ; Je desire qu'en leur , faveur, et pour son merite particulier (estant, comme l'on m’a asseuré, personnage qui peut beaucoup servir au public), que vous facies quelque chose d’extraordinaire pour luy, attendu que le faict dont il est question est plustost procedé de jeunesse et legerete que de ma- lice. Je vous prie donc qu'il se ressente du Iruict de ma grace, et qu’il ne soit point renvoyé en ma court de parlement de Grenoble, ‘ 11`ayant aucun moyen de se delivrer de grosses amendes auxquelles il _ a esté condamne. Vousferes en cela chose qui me sera tres agreable r et sur ce, Dieu vous ayt, Mons' le chancelier, en sa garde. Ce xxv1J° may, à Fontainebleau. i_ r g HENRY. ' i [1607.]- 28 MA1.—I'°. Orig. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 9093, fol. gg. A Cop. — Suppl. F1'. Ms. l009-2. Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. A MON COUSIN LE DUCDE MONTMORENCY, mm nr couuesunru ms ramer, eouvnnmwn nr Mon Linucrrmmr ennemi. mv tmcumnoc. U Mon Cousin, J’ay pris en bonne part l’advis que vous m’avés donne, par vostre lettre du Vllle de ce mois, _ de l’estat auquel sont les places frontieres de mon pays de Languedoc, et crois que ce que vous 'm’avés represente de la necessite d’y pourveoir merite que _j’y face consideration, comme je feray, encores que je n’aye pas opinion - (bien que la paix soit faicte en Italie par la composition des diilerends a d'entre le Pape et les V enitiens, puis, que celle des Pays<Bas pourra r bien aussy prendre quelque resolution) que les Espagnols ayent beau- ' coup de moyen d’entreprendre sur leurs voisins ; les- trouppes qu’ils avoient faict lever pour ces mouvemens en Italie s’estans separées, et l’estat present de leurs altaires desirant plustost Yobservation des traictez qu’ils ont avec moy que aucune entreprise nouvelle, mesmes ayant perdu leurs principales forces de mer par la deftaicte des dix gallions