/" DE HENRI IV. 2l17 _ [1607.] —— 20 MA1.— II""°. . Imprimé. l- Cîîconomics royales, édit. orig. t. III, ch. 12. i [AU DUC DE SULLY.] ’ Mon amy, Hyer matin j’eus bien du plaisir à la chasse et le temps me favorisa de Façon que je n’eus point de chaud. Je pris le cerf` de bonne heure, et vins disner a Ponthierry, où _i’arrivay à dix heures ; tellement qu’à deux heures et demie je fus icy, et rencontray _ ma femme qui venoit au devant de moy. Je luy ay parléde l’inven— taire des bagues que Rucelay a engagées}; elle me dit qu’elle ne l’avoit jamais veu ny le plomb d'icelles ; qu’autrel’ois elle en avoit veu une copie, mais qu’elle ne sçavoit qui l’av01t. Bien croit-elle qu°0n en trouvera autant à la chambre des comptes ; clest pourquoy je vous prie d’y faire chercher, et envoyer à m' de Beaulieu, qui est chez luy à Lonjumeau, sçavoir s’il n’a point le dict inventaire ou la copie d’i celuy, pour ce quil estoit en charge lorsque les dictes bagues furent baillées en gage au dict Rucelay. Je me porte fort bien, Dieu mercy, comme fait ma lemme et mes enfans. ADieu, mon amy. Ce dimanche • matin xx° may, ai Fontainebleau. _
[1607. — - zo 1\IAI1.]—lllm°. _ Imprimé. — œconomies royales, édit. orig. t. II I, ch. id. [AU DUC DE SULLY.] Mon amy, Je n’attends jamais que ceux qui me servent bien me ' Cette lettre étaitide la main du Boi. ville, au cardinal du Perron, à M. d’Alin— ’ Voyez ci-après, sur le dégagement de court et à M. Bucellai. ces pierreries, les lettres à M. de Goussin- ' Cette date est fournie par un ancien manuscrit des (Economics royales. l
