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• C 23ll LETTRES MAISSIVES service. Elles m’ont fait ressouvenir de tout ce que vous m’avés n’a gueres dict de quelques autres qu’avés receues, qui me semblent _ avoir quelque conformité à celle-cy. C’est un bien en mes affaires que diverses personnes concourent en mesme dessein, et mieux encore que ce soit sur diverses ouvertures ; ma condition s’en rendra tousjours _ meilleure ; à quoy je sçay que vous n’oublierés rien. Ce sont affaires propres à executer en ce temps ; acheminés-les donc à tel point que bientost nous y puissions prendre une bonne resolution. Le dict la Fosse m’a demandé la preference'; il est bien raisonnable que ceux qui travaillent au mesnage de mes affaires ayent quelque advantage par dessus ceux qui ne s’esveillent cnfà leur bruit. Je seray bien aise, si cela reussit, qu’il soit gratifié à la condition qu’un autre en pourroit offrir. A Dieu, mon amy. Ce vif may, à Fontainebleau. " `i HENRY. A I607. — 7 MM. — II". Cop. — - Archives de M. le marquis de la Grange. • [A MOUSTAFFA AGA. S" Moustalfa aga, Nous avions cy-devant commandé au s" du Vair, conseiller en nostre conseil d’Estat et premier president en nostre court t de parlement de Provence, de vous faire entendrele contentement que nous avions de vostre arrivée en'nostre ville de Marseille, et Yestime que nous faisions qu’il seroit [pluslà propos que de la vous continuassiés vostre voyage en Angleterre, pour vostre soulagement et commodité, que de vous resouldre à passer en nostre royaulme, pour la distance des lieuxlet la longueur des chemins ; mais depuis ayant sceu que vous desirés passer vers nous pour nous rendre vous—mesmes les lettres dont • vous estes porteur de la part- du Grand Seigneur, nostre grand et par- laict amy, nous~ vous escrivons ceste lettre pour vous dire que vous . serés le tres bien. venu', ainsi que vous cognoistrés par effect. Je prie ' Voyez ci dessus la lettre à M. de Salignac, du S mai. l