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LETTRES MISSIVES


. [1607.] — li MA :. —— III"". Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t. III, chap. 1 2. _ ' [AU DUC DE SULLY.] l [Mon amy, J'ay receu vostre lettre faisant response à celle que je vous avois escripte touchant mon conseil, laquelle j’ay luepar deux fois,, et trouvé que vous aviéspris une opinion que vous ne deviés as. Neantmoins a ant des choses en icelle ui meritent d’ enser, P Y Y fl Y P je le feray et vous en diray mon advis quand je vous verray, n’ayant pas loisir de vous escrire plus au long pour ce que je monte à cheval par le beau temps qu’il fait pour m’en aller à la chasse, me portant toujours de mieux en mieux, comme font aussy ma femme et mes enfans. Un nommé Longuet m’est venu presenter de grands memoires _ pour des rachapts de domaine, lesquels estant trop longs je les vous reuvoye pour les considerer. A Dieu, mon amy. Du llI ]° may, à Fon- tainebleau. HENRY. — [1607.] —— 5 mi. - ` Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t. III, chap. g. ._ [All DUC DE SULLY.] i Mon am, Pour res onse à la vostre d’hier matin, ue `e viens de Y P fl J recepvoir, je vous diray que vous avés bien faict d’arrester par delà les deputez du synode pour deux ou trois jours, car [espere y estre en ce tempselà. Je ne sçay pas ce qu’ils peuvent vous avoir dit sur ce que je vous ay mande par vostre frere, car m' de la Noue, auquel Je parlay hyer matin en presence de m' de Villeroy, m’en a advoué la plus grande part et dit n’avoir veu en sa vie tant de fous en une compagme et entre autres 1l m’a nommé Bivet Il faut donc dire que les dicts deputez ont, avant que de vous avoir veu, conferé avec m' du Plessis, qui les' aura instruicts de ce qtfils avoient à dire ;