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V DE HENRI IV. * q 231 ment qu’il se potura, et me semble qtfentre tous ceux que vous pouves y employer de ma part, que le s' de Bochemolle y sera bien propre. Qui est tout ce que j’ay à vous dire pour cest aH’aire, ayant esté bien ayse que Je vous aye peu, par mesme moyen, donner part de la bonne nouvelle que j’eus hier de la resolution de l’accord faict entre le Pape et les Venitiens, par Yentremise de mon cousin le car- ‘ dinal de Joyeuse, qui s’y est bien et prudemment comporte, comme `vous verres par l'extraict de la substance de sa depescheyque vous _ aurés icy. Je liny hier ma diette, de laquelle je me porte fort bien, _ Dieu mercy, lequel (n’aya, nt rien à vous dire davantage pour ceste , lois) je prie, mon_ Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escript à ' Fontainebleau, ce in ° 'our de ma 160 . J J Y 7 ` HENRY. — , renom-. » [1607.] — li mi. - II = ~= . Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t. UI, chap. i 2. [AU DUC DE SULLY.] U ‘ Mon amy, J’ay commandé à d’Escures, qui vous rendra ceste—cy, de vous parler d’une allaire touchant Testablissement cy devant fait de la gabelle de Bethelois, baille en payement à mad° de Nevers sur ce qui luy estoit deu, de quoy m' de Nevers, son fils, veut maintenant poursuivre en mon conseil la suppression, alhn que vous y prenies - garde et mandies aux tresoriers de France en Champagne de vous donner advis de ceste aflaire, qui a este faite, comme je crois, avant que vous eussiés à mon conseil la charge que vous aves ; et pour ce ' que le dict d’Escures vous fera plus facilement entendre de quoy il est question en ce l’aict—là, que je vous l’escrirois, je vous prie de le croire de ce qu’il vous en dira de ma part. A Dieu, mon amy. Ce ` mf may, à Fontainebleau. .

HENRY.

‘ Cette lettre et les deux suivantes etaient de la main du Roi. `