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LETTRES MISSIVES
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guedoc, que vous aviés envoyé pour la conservation du droict de la pescherie du Bosne, prés d’Avignon, que cest affaire s’estoit terminé avec le vice-legat et les habitans de la dicte ville assez doulcement, à quoy _j’estois encores plus confirmé, de ce que je n’en avois eu au : cune plaincte de leur part. Mais depuis le cardinal de Barberin m’a faict entendre que le dict vice—legat luy a escrit, se pleignant quel, combien qu’il eust esté convenu, par luy et par les dicts habitans, avec le dict lieutenant du prevost, qu’il ne feroit aucune relation de la proceddure qu’il avoit faicte contre les pesclieurs qu’il auroit ren- contrez sur la dicte riviere, mais seullement que le faict de la pes- che1 ie surseoiroit de part et d’autre jusques à ce que le Pape et moy eussions esté informez de ceste alfaire, et que par une bonne confe- rence de nos ministres il s’en feist une resolution, me faisant ins- ' tance de vous escrire que les choses demeurassent, pour ce regard, en l’estat qu’elles estoient ; sur quoy j’ay respondu que je trouvois bon , qu’i| se feist une conference entre nos olliciers, où les tiltres, de part et d’aultre, feussent communicquez, amn que sur ce, il se prist aprés quelque bonne res olution qui mist fin à tous ces differends, ne desi- rant rien plus que de conserver tous les droicts du Pape et du Sainct Siege, mesmes en ce qui deppend de mon auctorité, pourveu que ce soit sans prejudice de ceux dela Couronne. Pour ceste occasion je trouve bon que si. le dict vice-legat et les habit :-ms de la dicte ville veulent entrer en ceste conference et communication de tiltres, que de vostre part vous facceptiés et commettiés ceux de mes ofnciers qui seront les mieux instruicts de ce faict, pour s’y retrouver de ma part avec les tiltres qui justiflient mes droicts sur la dicte pescherie, pour de la dicte communication en faire extraict de part et d’autre, sur les- _ quels on puisse aprés juger etdecider cest affaire, comme de ma part je suis resolu de faire, quand bien ce seroit à mon desadvantage, si je trouve que les droicts du Pape soyent plus puissans et meilleurs que ' les à ens. Et à ce _]uray plaisir qu’il soit vacqué le plus prompte- ' L‘incidence qui suit ce que se prolonge sans terminer régulièrement la plirase, qui l'CSt€ S1, ISP€I'l(li.lC-. A _