Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/240

Cette page n’a pas encore été corrigée

I DE HENRI IV. 225 . - iirmons, reiterons et donnons par ceste lettre à Vostre Beatitude, que _ la dicte republique de Venise remettra librement, es mains de qui Vostre Saincteté ordonnera, les deux ecclesiastiques qu’elle_a faicti-, emprisonner, et que, pendant que Taccommoclement se traictera et _ concluera entre Vostre dicte Saincteté et la dicte republique, icelle ` republique n’usera poinct des trois loix qui sont en controverse ; laquelle parole nous donnons à Vostre dicte Saincteté du consentey ment et de la volonte de la dtcte repubbque, ayans esté asseurez par `icelle qu’il n’y aura poinct de manquement ; comme aussy nous pro- i ' mettons qu’en mesme temps que Vostre Saincteté levera ses censures, la dicte republique revoquera le manifeste escript aux prelats de son _ domaineiet les lettres ducales escriptes contre les censures et inter- dicts aux recteurs et aux villes de son Estat, et toutes aultres choses . faictes en consequence d’icelles ; et pareillement qu’en mesme temps i que Vostre dicte Saincteté levera les censures, la dicte republique restablira tous les religieux et ecclesiastiques bannis et chassez de , Venise etdu dict estat à cause des dictes censures, et mesmes remettra ' en pareil estat que devant tout ce qui a esté faict à l’occasion d’icelles . censures contre les personnes ecclesiastiques et leurs biens. Nous _ asseurons doncques Vostre d1cte Samctete que tout ce que dessus sera accomply de bonne foy, ainsy qu’il luy a esté ou sera promis en autant pour la conservation de Yauctorité seigneur, j’escris à mon fils toutes les nou- du dict Seigneur et le repos de Sa Saince velles de ces quartiers, desquelles comme teté ; que pour la manutention de la tram je m’assure qu’il ne faudra de vous rendre _ quilité de l’Italie. De quoy soudain que compte, aussy ne vous en feray la redite A ` vous nous aurez faicts certains, nous vous par la presente, par laquelle je vous assu- V renvoierons le dict Baptiste avec toutes les reray seulement dela bonne santé de leurs ` lettres du Roy que vous nous manderez majestez et vous presenteray mes bien ' “ estre necessaires pour contenter Sa Salma- humbles felicitations, en priant `Dieu, _ tete et parachever ce bon œuvre par vos Monseigneur, qu’il vous conserve en sa mains ; n'ayant peu y pourveoir par ad- protection. De Villeroy, le xv' de vance, de peur de faillir en trop ou trop avril 1607. ' peu disans par les dictes lettres. Nous Vome bien humble ~¢¤ vî1¤¤r tendrons donc vostre instruction pour la DE NEUFVILLE. suivre CIll lCI’CU’lCDt. Au demeurant, Mon- ()\¤tog raPho, mn. Il85i, l’ol. ¤3g.) i i.m-mns on nenni iv. -vn. ng `