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~ DE HENRI IV. 22] - 1'l'lBI’Cy. M6. IIBIIIHIC et IDBS enfans IIODI. (IC IDOSIIIB. B€SOl.V( }S VOl.lS CIO- resnavant, des douze mois de l’année m’en donner les huict, et estre tout ce lempS—là auprés de moy ; &USSy Vous aiIné—je lLI‘OP POtlI` ne vous _ y avoir le plus que je pourrayî. A Dieu, mon Cousin. Ce 11_]° may, à Fontainebleau. - —' 4 _, " `_ HENRY. « \ . ° - l6()7. — 3 MAI. — II". A i i Orig. -4 B. I. Supplrfr. Ms. .845I, fol, i5:. ' _ A MON COUSIN LE CARDINAL DE JOYEUSE. . _ ‘ rnormcreun ne Mes Arrainas au courir ns nom :-. ° • " I I Mon Cousin, lay receu en ce lieu VOS lettres du V1°,'Xy1l1c et xxm° du assé. Les unes et les aultres ne in'ont rien laissé à desirer en P . vostre conduicte et dexterité pour faire valoir à l’endroict de l'es— rit, du Pa e les arties et conditions ue vous aviés obtenues de la e republique de Venise pour faciliter et advancer les effects des1rez dun ‘ bon accommodement. Car‘j’ay remarqugeilz recogneu par vos dictes lettres, et par celles de mon cousin le cardinal du Perron et du _ s' d’Halincourt, qu’il a esté tout besoin cl’apporter les parties qui se ’ Nous nous abstenons ordinairement la continuelle rivalité des deux grandes de toute remarque sur le mérite 'intrin— nations catholiques, l'entremise de la sèque de cette correspondance, réservant France, triomphant ici des eiiorts de la _ ces appréciations pour un coup d'œil d’en- diplomatie espagnole, procurait au Pape _ semble, à la lin de ce travail, d’après le toutes les satisfactions publiques qu’il ré- conseilque nous av‘aitdonné, dès le début, iclamait, et lui faisait ainsi contracter notre très-illustre confrère M. Villemain, envers la France des obligations qu'on` alors ministre de Yinstruction publique. pouvait avoir beaucoup d’intérêt à rap- Toutefois, par une rare exception, nous peler plus tard lors des combinaisons ferons remarquer ici l'à propos exquis de d’alliance avec les puissances protestantes. ` ces marques d'une royale amitié, accordées Rien ne fait peut être mieux comprendre _ avec une si gracieuse bienveillance au car- A que ces deux lettres l'empire que Henri IV c ., I dmal de Joyeuse, dans cette lettre et dans savait exercer sur les cœurs, et dont on . celle de la veille, au moment où ce car- eut des preuves si vives à la consterna- dinal venait d'obtenir un succès diploma- tion causée parla nouvelle de sa mort ino- tique d'une très-grande portée ; car dans pinée. . ' C • .