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LETTRES MISSIVES
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nostre tres cher cousin le cardinal de Joyeuse et. les autres ministres desquels nous nous sommes wservisl, toute sincerité et lealté, et l’aultre qu'il plaise à Vostre Saincteté, tout ainsy qu’en ceste occasion Elle a, par sa bonté et prudence indicible, preferé la tranquillité pu- blique à toutes .considerations particulieres, qu’Elle ayt agreable en- core —d’y perseverer en ce quinreste à faire, allin de rendre parfaite. et entierement accomplie la grace qui est due à°Vostre dicte Sainc—i teté dlun si signalé.b'ienl’aict., duquel pour nostre- regardnous nous sentons doublement redevables à Vostre dicte Saipcteté, pour Tin- ` i terest qui nous est commun avec les aultres princes de la Chres- tienté, et secondement pour avoir agréé et bien recoeu, comme Elle a fait, nostre loyale et devote entremise en ceste heureuse poursuite, ainsy que nostre ambassadeur exposera plus particulierement à Vostre dicte Saincteté en luy ollrant l’observance, et au Sainct Siege le ser- _ vice'que'luy' a voué " ' i ` Vostre tres devost fils, ' I 1 HENRY. ` [1607.] —— 2 1sm.—IlI“*€*; i Orig. autographe. ‘- - B. I. Suppl. fr. Ms. S45}, fol. 2à7. l' Cop)- Arch ; de M. le marquis de la Grange. [AU CARDINAL DE JOYEUSE.] Mon Cousin, Vous avés par vostre sage conduicte surmonté .1non i attente, ayant si beureuseinent esteint_que. vous avés l’ait.le feu pro- cedantdu dill’erend.d’entre le Pape et les Venitiens, qui alloit em- braser toute la Chrestienté, non. que je me sois oncques deflié dela force et vigueur de vostre prudenceet industrie en la poursuite et — . execution. dlune si haute entreprise, mais pour Tapprehension que j’avois de la diversité des passions et de la grandeur des animositez qui _s’y rencontroient et opposoient. Or je loue Dieu quepnous .en, 1, Le cardinal de Givry, le cardinal du Perron et lambassadeur M. d'Alincourt. '