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besoin que pour cest effect j’y envoye un exempt de mes gardes. Cependant j’oyray les parties en leurs raisons, et, jusqures à ce, je veux _ que tous leurs procés et differends soyent tenus en surseance, sui— ` i vant la lettre patente que j’ay commandé en estre expediée ; et m’as- ' seure quequand je les auray entendues, les choses prendront une _ aultre voye que_ celle de faict dont ils sont menacez, et que je vous prie d’empescher de tout vostre possible, comme avés faict par cy- devant. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. 4 _ _ HENRY. ' ` i [1607. —— vsns LE Mois D’AVPJL.j — I". _ n Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. _ ` [A M. DÉ Lists, ` " BÉSIDANT POUR LE nor À Mmoc.] ‘ Mons' de Lisle, Vous verres parle double de la lettre que je vous envoye ce qu’il faudra dire au roy de.Fez et Marocques en luy faisant i de ma part l’office de conjouissance sur la victoire qu’il anagueres emportée _contre ses ennemys, `des particularit_ez du succés de laquelle j’ay eu à plaisir d’estre informé par vostre lettre du xtdecembre . dernier. Je luy escris aussy pour les fraricbises et privileges de mes subjects, pour empescher que ces pirates anglois et flamands ne trouvent retraicte en ses ports et havres, au prejudice de mes dicts subjects et de la bonne amitié qui est entre nous. Par tant vous ferés ' à l’endroict du dict roy l’office convenable à l’un et à l’aultre subject O . et me rendrés compte, par la premiere occasion, de ce qui se sera passé, comme aussy des nouvelles occurrences de delà, desquelles vous me ferés service tres agreable de continuer à m’informer bien _ particulierement. Je prie Dieu, Mons" de Lisle, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde.
