d’Estat et nostre ambassadeur en Suisse. A tant nous prions Dieu,
Tres chers et grands amys, alliez et conliederez, qu’il vous ayt en sa
tres saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le XXlXe jour
d’avril IDD7.
. HENRY., '
° il aautaar. -
_ [l607.] —— 30 Avait. — I'°.
Orig. autographe. +- Biblioth. impériale de Saint-Pétersbourg, Ms. 887, lettre 50. Copie transmise
par M. Allier.
. A MONS“ DE BELLIEVRE, _
cnwcaman on vaincu.
Mons' le chancelier, Ayant apprins par Yevesque de Senlis‘_ que les
` s" de Sillery, presidens de Metz et Jeannin, que vous aviés cy~devant
commis pour juger les diflerends d’entre luy et ses chanoines, n’y
peuvent vacquer, pour ce que le dict s' de Sillery est maintenant .
garde des sceaux et assez occupé en d’aultres allaires de plus grande
consequence pour mon service, et le dict president Jeannin absent?,
' je vous fais ce_ mot pour vous dire que vous me ferés service tres
agreable de commettre en leur lieu trois ou quatre conseillers de mon
conseil privé pour jugerles dicts dillerends, au lieu des dicts s" de
Sillery, de Metz etleannin, comme chose que je desire, aflin que les
dicts—evesque et chanoines vivent mieulx ensemble et en repos qu’ils
I n’ont faict et ne font ; et cela tournera à l’honneur et gloire de Dieu, `
lequel je prie vous avoir, Mons' le chancelier, en sa sainte et. digne
garde. Ce dernier avril., à Fontainebleau. ‘
HENRY.
q ‘ Antoine Rose en 1603, en 1610, avec le cardinal de la Roche-
' dans Tévêche de Senlis, à son oncle Guil foucault, l`évêché de Senlis contre ce-
laume Rose, cet ardent ligueur qui est lui de Clermont. Il mourut à Aurillac, en
appelé le recteur Rose, dans la Satyrc Mé- 161l}.
nippée, où on lui fait prononcer une des ’ Ces deux circonstances ne laissent
harangues aux états. Le neveu permuta, aucun doute sur l’année de cette lettre.
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LETTRES MISSIVES