Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/213

_ . i DE HENRI IV. l99 de ce qui se fait par dela lorsqu’ilsi arriveront 'en maville de Calais, et les en informiés, comme personnes en qui jiay toute confiance ; Vous " _ pourveoirés-aussy à la seureté et facilité de leur passage ainsy qu’il _ convient'; et je le tiendrayà service tres agreable : priant Dieu, lVIons’ de Vic, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. , HENRY. ` nnutinr. _ ` i [1607*, ] — 25 AVRIL. — VI"". i _ Orig. autographe. — Biblioth. impériale de Saint-Pétersbourg, Ms. 8886, lettre 66. Copie transmise ` par M. Allier. ' i A MONS“ DE BELLIEVBE, . A v ' _ - cusrcetina on mman. » I _ Mons" le chancelier, Sur ce que jlay esté adverty que le s’ evesque de Bieuxveult poursuivre en mon conseil Monceau, par moy commis à la recepte et levée des deniers qui sont deus du marc d'or par les U olliciers cy-devant pourveus, et qui ne lîont payé comme ils devoient, . pour rendre et restituer ceulx que luy ou ses commis ont reeeus des olliciers pourveus par ma- sœur la royne l\/Iarguerite es terres de son apanage, qui se peuvent monter à douze mille livres ou environ, je luy` escris que : attendu qu’ils sont receus et qu'il n'y a apparence de ` les restituer, qu’il se desiste de la dicte poursuite, faisant entendre à, ma dicte sœur que je le luy ay escript. Ce que je. vous ay bien voulu dire par ce mot, à ce que vous y teniés aussy la main de tout vostre pouvoir, remonstrant au dict evesque, de Rieux que la somme est si petite et a esté si volontairement payée qu'il n’en a eu aulcune plainte, aussy que de rendre les dicts deniers c’est chose que je ne i . cuide facile, veu ce à quoy je- les ay destinez et à quoy ils ontesté _ - ' Cettelettreestnécessairement de 1607; tait pas à Fontainebleau le 25 avril, et les car la reine Marguerite, qui s’y trouve trois dernières années du règne sont pos- nommée comme étant en cour, ne revint térieures à la mort du. chancelier de Bel- — qu'en juin 1605. Or, en 1606, le Roi n'é- lièvre. - `