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DE HENRI IV. 197 ue vous feriés à nostre ro re ersonne : rians Dieu, Tres chers et (I P P P P bons amys, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. _ HENRY. [1607. — 25] avan,. î— IlI'“°. Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. . [A M. DE BABNEVELDT.] Mons" de Barneveldt 1, Les occasions qui se paSSent par delà, Cles= ' quelles j’ay esté particulierement informé par la lettre que m’ont escripte les sieurs Estats, du xxx° jour de mars dernier, et par ce que m'en a represente le s' d’Aersens leur deputé, nfayant faict prendre resolution d’yQdepescher les s” Janin et de Buzanval, conseillers en mon conseil d’Estat, pour leur faire sçavoir mes intentions sur ces occurrences et l’ai.Yection que je porte à leur bien et conservation, je, vous ay bien voulu escrire ceste lettre par eux, pour vous prier de leur adjouster toute creance comme à personnes en la sullisance et iide- lité desquels je me conne entierement, et qui n’ont aultre charge que de favoriser le bien des dicts sieurs Estats. Je prie Dieu, Mons' de Barneveldt, qulil vous ayt en sa saincte et digne garde. , I ‘ HENRY. ‘Jean d’Olden Barneveldt, grand pen- de ce prince un ennemi mortel. A la suite sionnaire de Hollande, également célèbre d’une lutte continuelle sur le gouverne- par son génie politique, son dévouement ment, puis sur les questions religieuses, à sa patrie et sa fin tragique, travaillait le prince d’Orange, s’appuyant de la déci- sans relâche à Yindépendance des Pro- sion d'un synode contre les opinions de vinces-Unies. Il fut comme le pivot de cette Barneveldt, le lit arrêter et juger par des y mémorable négociation, où leur indépen- commissaires de son choix, qui le con- dance nationale fut établie. Le président damnèrent à avoir la tête. tranchée. Il subit Jeannin exprime constamment, dans sa son arrêt avec la plus grande fermeté, le correspondance, son estime et son admi—*• 17mai1617,àl`âgedesoixanteetdouzeans. ration pour ce grand homme. Adversaire. Nous trouvons encore dans les cahiers infatigable du prince Maurice, dont il dé- de M. de la Grange trois lettres analogues, masquait les projets ambitieux contre la un peu plus courtes : au prince Maurice. liberté dela Hollande, Barneveldt se fit au comte Ernest et au comte Guillaume.