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DE HENRI lv. - 7 _ i ‘ [1606.]-4 29 sEP rEMeaE. . ' imprimé. - UEcon0mies royales, édit. orig. t. ll, chap. vi. ‘ I •° [AU DUC DE SULLY.] . ‘ Mon am, De uis ue vous estes, art d’au rés de mo ie ne y P y P yl il 9 vous ay pomt escript parce quiil niv a eu rien de nouveau, sinon que je vous apprendray des nouvelles du siege de Bhimberg, qui sont que `Spinola espere l’avoi1= pris dans le vingtiesme, et ceux de dedans se plaignent de la mollesse du prince Maurice, qui a laissé passer . _ plusieurs occasions ou il pouvoit faire quelque chose ; de façon que _ les Fran ois de dedans et ceux i sont avec lu sont fort descou— 9 . ragez. Il n’y a point de mal icy, car de six personnes qui ont esté frappées de la contagion, cinq sont morts et l'autre guery, et ne se . ‘ ' I renouvelle plus. A Melun, il y a en quelques maisons attaquees, et . j’en ay faict deloger le- regiment de mes gardes. Je vous prie de vous en revenir à Sully, pour estre plus pres de mûy, aflin que je vous - puisse avoir lorsque j’en auray besoin. Parfait? vous va trouver pour io . ' ` - ‘ Cette lettre était de la main du Roi. et ayant introduit l’un des premiers dans 2 Guillaume Parfait avait our ère la ca itale cette fabrication des étoiles P P P I Guillaume Parfait, marchand drapier de tissues de soie, _ d'or et d'argent, que . la rue Saint-Antoine, qui remplit succes- Henri.lV se plaisait tant à encourager, il sivement les charges de second consul fut anobli le lt août 1603. Six ans après des marchands et d'échevin de Paris ; sa (au mois d’août 1609)-, Guillaume, dont ' ° mère était Marie Jacquemîin. Il était le il est ici question, obtint à sontour des _ septième de leurs treizeenfants. Le se- lettres de noblesse, avec la concession cond de ses frères, Claude Parfait, devenu d’une lleur de lis à placer au chef de ses . Paîné, succéda à leur père dans la profes- armes. D‘abord trésorier de France à ` sion héréditaire de marchand, ou leur Bourges, il était devenu contrôleur géné- ` q famille était honorablement connue dès ral de la maison du Roi, conseiller de les commencements du xv°‘siècle. Un de S. M. en ses conseils d’état et privé. Les leurs ancêtres avait fait construire, en titres mauuscritsoù nouspuisons ces ren- rlilio, dans l`église Saint—Paul, la chapelle saignements circonstanciés rappellent en- _ ‘ qui portait leur nom ; leur aîeul Jean Par- core que Henri IV fadniettait au même fait avait dé'à été échevin en 153 .Claude de ré de familiarité ue ; Frontenac, Bé- .l 9 8 (1 _ Parfait fut un des quartenîers de Paris. ringhen, Fourcy ; Ses lettres d'anoblis-