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i divine, pour plus grande certitude d’une longue et heureuse tran- quillité, nous donner un second lils, duquel la Royne, nostre tres chere espouse et compagne, est présentement accouchée. Ce sont toutes marques si visibles des celestesifaveurs, qu’il est plus raisonnable I d’en rendre graces infinies à fautheur d?icelles. A quoy nous vous convions autant qu’il nous est possible par la presente, et vous man- dons que, comme nous voyons desjà vos cœurs preparez à la joye _ pour tant de bienfaicts de jour à aultre multipliez sur nous, vous disposiés vos parolles ai la louange d’icelluy de qui nous les recevons, et que pour cest effect vous facœs faire des feux de joye et des pro- cessions generalles, ou vous ferés chanter le Te Deum à la maniere accoustumée, avec toutes lesydemonstrations d’allegresse qu’il vous i sera possible. Sy n’y faietes faulte sur toute llalfection que vous portés au bien de nostre service : car tel est nostre plaisir. Donné à Fontai- nebleau, le xvf jour d’apvril 16074 _ v HENRY. ~ DE LOMÉME. 1607. — 16 Avait. — V“‘°. Orig. — Archives royales de Sardaigne. Copie transmise par M. Tambassadeur de France à Turin. A MON FBEBE LE DUC SAVOYE'. i i Mon Frere, Ayant pleu à Dieu delibvrer la Ptoyne ma femme dé sa grossesse et la faire accoucher heureusement d’un duc _d'Orlea11s, je ' vous en ay bien voulu advertir en m’en conjouissant avec vous par . i ceste lettre, pour l’affecti01i que je sçay que vous me portés et la part que vous avés au bien et contentement qui me peut arriver : et n’estant la presente pour aultre ei}`ect, _je prie Dieu, mon Frere, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le xvf jour d’avril 1GO'].` ‘ • V ostre bon frere, _ HENRY. ' ‘ Une lettre semblable fut adressée au grand duc de Toscane.
