Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/197

Cette page n’a pas encore été corrigée

• . . . . DE HENRI IV. *183 [1607. -- vsas LA MI—AVR1L.] — I|“".` . Cop. - Archives de M. le marquis de la Grange. ' ' [AU PBÉSIDENTDU VAIR.] . Mons? du Vairl, Vous recevrés. avec. cesteilettre un duplicata.- des depesclies que je vous. lis adresser il y a quelque tempspour Mous- tapha Aga, lesquelles vous luy baillerés au lieu des autres, parce qu’elles sont plus nouvellement datées, et luy faisant aussy porter de ma part les trois mil livres que vous recevrés maintenant, sans dit? lieulté par le moyen de la descharge. du receveur general qui les doibt a er, la uelle sera c -enclose ; mais renés arde à retirer . P Y Cl Y P È _ du dict Moustafa les lettres et ce qu’il a à me donner de la part de son maistre, afin de nfenvoyer le tout par la premiere occasion, le rendant capable de ne passer plus avant, puisque son voyage luy seroit . inutile 2, mais plus tost de sembarquer à la premiere et plus prompte commodité qui s’oll’rira pour Alger ou pour Angleterre, pour la con- tinuation de son voyage, ainsy qu’il advisera._Je prie Dieu, Mons" du Vair, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde.

HENRY.

' Guillaume du Vair, lils aîné de Jean dïnterruption) _jusqu'à sa mort, arrivée du Vair, avocat au parlement de Paris, le 3 octobre 1621._ll fut depuis 1618 et de Barbe François, était né à. Paris le évêque comte de Lisieux, C`était un de 17 novembre 1559. Il fut d’abord maître ces magistrats d’un mérite et d’nne probité des requêtes, puis premier président au incontestés. ' parlement de Provence. Cest en cette ’ Moustapha-aga insiste très vivement qualité qu’i] avait harangué Marie de'Mé- pour venir à Paris et remettre lui-même dicis, à. son débarquement à_ Marseille. ses dépêches. au Roi ; et il finit par Yem- En 1616 il devint garde des sceaux, fonc- porter, comme on le voit dans plusieurs tions qu'il remplit (sauf quelques mois' lettres suivantes. Q