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LETTRES MISSIVES

Q, [1607. — mns.] — III°‘°. Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. ` ' [AU CARDINAL BOBGHESE.] U ws - Mon Cousin, .l’ay sceu par vostre lettre du vn° Fevrier et par le compte que m’en a rendu le s' d’Halincour, mon ambassadeur, avec quel soin et aflection vous vous estes employé pour faire obtenir au precepteur de mon fils le duc de Vendosme la grace de Sa Saincteté de laquelle je vous avois escript 1. En quoy comme je ressens la conti- _ nuation de vostre bonne volonté en mon endroict, je vous en ay bien / • . . voulu remercœr par ceste-cy et vous asseurer que Je ne t1ens pas à peu d’estime ce bienfaict conferé de la bonté de Sa Saincteté par vostre entremise à une personne que jialliectionueç dont je vous prie croire que mc revancheray tousjours tres volontiers en tout ce qui i s’ofl’rira pour vostre contentement, ainsy que vous entendres plus particulierement de mon ambassadeur, sur lequel me remettant, je . prie Dieu, mon Cousin, qu’il vqus ayt en sa saincte et digne garde. HENRY. [1607.] — 1"" Aven,. Imprimé. - OEconomies royales, édit. orig. t. III, ch. 11. [AU DUC DE SULLY.] . i _Nlon amy, lay receu vostre lettre par 15 Fous et veu le menu ' des- parties de Yameublement de ..... sur. quoy je vous diray qu’il n’y a rien de trop €Xl.I‘&OI'(l.11131I‘O—€ll que Je nlaye commandé, et oultre cela, que jamais je n’ay eu de si belle marchandise ny à aussy bon marché. Cest pourquoy, je vous prie faire payer. le dict ameuble- n1ent et l’employer dans le premier- comptant que vous Ierés au tre , sorier de mon espargne. lcy les fermiers- des aydes me sont venus ‘ Voyez ci-dessus les lettres du 8 etdu 21 novembre 1606, en faveur de des Yveteaux. ' ’