_ la valeur et merite duquel mele font d’autant aH’ectionner que je suis
asseuré qu’il îslen sçaura dignementacquitter et au contentement de
vous et 'des sieurs Estats. Cest pourquoy je vous prie tenir la main
en-vostre particulier qu’il soit admis en ceste charge, et luy departir
vostre faveur et assistance envers ces Seigneurs en cest endroict,
commeîà un de mes serviteurs que j’estime et que _i’auray à plaisir
que vous gratiliiés en ceste occasion, pour m’en revancher ainsy que
vous cognoistrés par ellect : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt
en sa saincte et digne garde. A Paris, le XXlX° mars 1607 1.
° i HENRY.
l607. —— 29 Mans. — ll'".
` Cop. î— Arcliivesde M. le marquis dela Grange. •
[A M. DE LA COURT, `
pnennzn pnzsrnaur ou `rmnnuzzvr ne noces.]
Mons' de la Gourt, J’ay si souvent faict entendre à ma court de
parlement de 'Rouen ce qui estoit de mon intention sur l’entiere veri— .
lic-ation du contract passé en mon conseil avec mon cousin le duc de i
’ Wirtembergl, que je ne puis demeurer satisfaict du refus qu’ils.ont
faict de lever la modification des amendes des bois de haulte Fustaye,
suivant les jussions qui en ont esté presentées à ma dicte court. C’est
pourquoy, je veulx ceste fois pour toutes quil soit passé oultre en •
vertu du commandement que jlen envoye presentement à mon pro-
cureur general, lequel vous me ferés service tres agreable d’assister
de vostre auctoritéen cest endroict, allin que j’en aye le contentement
, que j’attends de vostre allection à Yexecution de mes commandemens ;
- ', Une lettre écrite sur le même sujet à Buzanval, est copiée avec celle—ci dans les _
M. de Franchemont, secrétaire de M. de cahiers de M. de_la Grange. ‘ Voyez plusieurs lettressur la même allaire, dans le volume précédent, `et ci-dessus ' dans celui-ci, page 78. s
