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., DE HENRI IV. l5] qui se presenteront, et conduire et faire surgir enfin ccste contro- verse, aprés tant de fascheuses rencontres, au port qui donne la satis- faction aux parties ; que je leur souhaite en toute sincerité. Mais il me sera difficile à croire que le duc de Savoye face le voyage aVenise duquel vous me mandés avoir esté par delà donné asseurance, car festime et y a apparence qu’il_ne le voudra entreprendre sans la per- Q mission du roy d’Espagne, et y ayant quelque temps que j'ai eu advis que le conseil d’Espagne', sur l’0ffre que le dict duc en avoit faicte, n l’avoit trouvé bon pour plusieurs considerations bonnes, tirées autant de ses actions passées comme de son inquietude presente. Je prie Dieu, Mons' de Fresnes, -qu’il vous ayt en sa saincte et digne A garde. Escript à Paris, le xxviif jour de mars 1607. l ` HENRY. B _ A l il i imui.An i . Y [IGO7.] — 28 Mans. — VIIm°. ' ' Orig. — Archives de M. le duc de la Force. Imprimé. — Mémoires de la Force, publiés par le marquis de la Grange, t. I"`, p. â52. . [A M. DE LA FORCE.] l Mons' de la Force, Ayantiaccordé à mes subjects de la religion pretenduc reformée de mon pays de Beam la somme de six mille livres par chacun an pour l’entretien de leurs escholiers, je me suis voulu descbarger sur vous de la distribution de la dicte somme, pour la confiance que j’ay de vostre lidelité et bonne affection à ce qui regarde mon service, ainsy qu’aurés peu voir par la 'lettre que les deputez de la dicte religion ont esté chargez de vous rendre ; et quoique je n'entende deroger aux privileges des patrons, toutesfois ' desirant gratifier les enfans de m' Jacques de Gassion‘, mon procuà reur general en ma cour souveraine de Pau, pour les bons et fideles ' Jacques de Gassion, conseiller d'état, de Jeanne de Fraiche. Il succéda à son procureurigénéral au conseil souverain de père dans la charge de second président _ Navarre, était fils de Jean de Gassion et au parlement de Paus