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DE HENRI IV. lit? ` i honteux et dommageable à ceux qui s’en sont entremis ; estant certain, s’il faut queala presente recherche et negociation demeure infruc- i tueuse, quexla punition suivra de prés la faute et le blasme qu'ac- querront et meriteront ceux qui en seront causes, lesquels, pour mon regard, je sçauray bien recognoistre él remarquer, pour à l’advenir n’attendre d’eux ny de leur courage que des teintes et dissimulations indignes du nom et de la bonne foy germanique. A quoy fadjousteray, que si j’en suis creu, nous ne laisserons pour cela de conclure une bonne correspondance et conl’ederation, composée de ceux qui ont . à present volonté d’y entendre, en reservant lieu et place aux Plus paresseux pour les y admettre et enroller quand ils s presenteront et s’en rendront dignes par leurs bllices et actions. Car en ce faisant, nous convierons ceux-cy par notre exemple à se rendre, et en tout cas, nous pourrons tousjours tirer honneur et utilité de la partie que nous aurons dressée. Augnoyen de quoy, mon Cousin, je vous _ prie derechef d’employer vostre credit à promouvoir et advancer ce ‘ bon œuvre. _ lay appris du s' de Plessen, conseiller aux conseils de mon cousin l’électeur palatin, qu’il a envoyé vers moy et qui partira au commen- cement de la sepmaine prochaine pouriretourner vers luy, qu'il ` abonde en bonne volonte et deliberation de favoriser nostre projet. J’ay apprisle semblable de la part de mon cousin le duc de Wir- ‘ temberg par les dernieres lettres qu’il m’a escriptes le xv° jour du mois passé, apportées par homme exprés, qu’il a depcsché vers moy. i Pay sceu pareillement par l’advis que m’en a donné mon cousin le prince Chrestien d’Anhalt, lequel m’a esté confirmé du dict s' de Plessen au nom de mon dict cousin l’électeur, que mes cousins les marquis de Colmbach et d’Anspac sont prés d’entrer en la dicte con- t r federation. Quoy estant, _i’estime que nous ne devons diH’erer davantage à la resouldre ; car, quand elle ne devroit estre remplie du commen- - cement que des susdicts, suivis de ceux qui dependent d’eux, verita- blement elle sera tres utile et_ produira de tres bons et salutaires effects tant pour le public que pour le particulier. Davantage, j’ay . «9