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LETTRES MISSIVES


[1607.- 23 Mans.] I ` Orig. autographe. — Collection de M. Feuillet de Conches. ` [A LA REINE.] Mon cœur, Voyant hyer au soir le beau temps, je me laissay gua- ner de courre ce matin un cerf, où `e vais de ce as, es erant É [ J P P revenir disner icy, puis soudain marcher droit à vous. Envoyés moy vostre carrosse au port de Nuilly. Je me porte bien, Dieu mercy, vous donnant le bon jour et mille baisers. [1607. —— veus LE 2li mns.] Imprimé. — OEconomies royales, édit. orig. t. III, ch. g. ', [AU DUC DE SULLY.] ° V "Mon amy, Vous verrés Montmartin ; il a fort bien travaillé mais en vain, ce qu'il ne croit pas ; car il ai apporté de llombre, mais le corps est demeuré, ayant ratifié l’article de Gap. Deux seules voix ont emporté’. ll s’est passé quelque chose ce matin dans mon sein, our uo "a affaire de vous comme de mon lus confident servi- P (l Y l Y P teurs. Venés donc lundy, Je vous prie, car je ne veux pas estre 1Cy aux couches". N’y menés point vostre famille. Bon soir, aimés-moy bien. HENRY. _ ‘Cette lettre était de la main du Roi. chose de pénible qui s'était passé entre ‘ Deux lettres de Sully au synode de la eux. ` Rochelle sont datées du 2/; et furent por- “ Ce fut encore à Fontainebleau que tées par M. de Montmartin dont il est ici` Marie de Médicis accoucha de ce troisième question. enfant ; car la cour alla s’y installer des le ” La veille le Roi avait dû revoir la Reine, commencement d’avril. et peut-être fait-il allusion ici à quelque